Chapitre 30

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Coucou toi ! Avant de commencer ce chapitre, je t'invite à aller jeter un coup d'œil à mon nouveau roman : Aveuglément. Mafia, amour, handicap, suspens, guerre seront au rendez-vous !

Je ne t'embête pas plus, bonne lecture ! ;)

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Je m’active aux fourneaux, déterminée à produire quelque chose de bon. Nous sommes mercredi et Archibald doit venir chez moi ce soir. C’est tout nouveau et je suis nerveuse. Il voulait découvrir le lieu où je vis. Après quelques jours à nous entrevoir en coup de vent dans la plus grande discrétion, il n’en pouvait plus… et moi non plus ! Les moments d’intimité que lui et moi avons pour habitude de partager me manquent. J’ai eu le temps de réfléchir à ce que Lara et moi nous sommes dit. Outre la peur tétanique, je redoute que mon départ définitif brise quelque chose entre Archibald et moi.

Indéniablement, ce que j’éprouve à son égard est profond. Chaque fois plus forts et insidieux, ils ont gonflé en moi. Et cela s’est confirmé à chaque nouveau moment intime partagé. Aujourd’hui, je suis toujours plus affligée d’aimer autant un homme qui ne peut pas répondre à mes sentiments. Je ressens le besoin de le voir, un plaisir à être avec lui, une adoration de chaque trait de sa personnalité.


On sonne à la porte d’entrée. Le plat est prêt et Archibald vient d’arriver. J’ouvre le four pour ne pas brûler quoi que ce soit. Aussitôt, le doux fumé du poisson et des légumes se répand dans mon appartement. Je pense avoir réussi. On frappe contre l’huis, je dois être trop longue au goût de Monsieur. Il n’est pas réputé pour sa grande patience !


— Ça va ! J’arrive, j’arrive ! dis-je en m’activant sur la clef dans la serrure.


De l’autre côté, irrésistible, il attend négligemment appuyé d’un bras sur le chambranle de la porte. Ces vêtements sont d’un commun surprenant, et pourtant il parvient à les sublimer. Un jean noir qui met en valeur le galbe de ses cuisses athlétiques, un tee-shirt blanc qui transcende la majesté de la musculature de son torse et une veste en cuir révélatrice de son imposante carrure. Il est trop sexy !

Suivant le cours de mes pensées, il esquisse un sourire charmant digne d’un magazine playboy. Puis il me détaille avant de se mordiller la lèvre inférieure. Merde, on ne peut pas être aussi beau ! Ce devrait être un délit passible de prison… C’est vrai quoi ! Les types comme lui sont des dangers : capables de faire perdre tout bon sens à la plus pieuse nonne !

Sans attendre, il me tire par le poignet, tant et si bien que je trébuche contre son large poitrail qui assume le choc sans sourciller. Emprisonnant ma taille de l’un de ses bras, il caresse la peau de ma joue du bout des doigts, me contemplant comme si j’étais la 8e merveille du monde. L’air se bloque dans mes poumons, mon cœur bat à cent à l’heure et je me sens rougir sous le joug de sa présence charismatique.


— Salut toi, souffle-t-il de son haleine chaude et mentholée en effleurant ma bouche du bout des lèvres.


Cette jolie bouche qui a totalement guéri de sa dernière incartade avec Rony. Bon sang ! Sa délicatesse me laisse pantoise. J’adore quand il me traite de cette façon, comme si j’étais la chose la plus merveilleuse qu’il n’ait jamais touchée. Ça me fait me sentir unique, précieuse.

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