Nᴏ sɪɢɴᴀʟ | Livaï x reader.

| TWELVE.

    le vol jusqu'au Japon avait été plus que catastrophique. Entre Hanji qui avait décidé de dormir contre mon épaule et de baver sur le pull que m'avait offert Julien, Petra qui était revenue de son séjour des toilettes et qui n'arrêtait pas de me regarder, je ne voulais qu'une seule chose et c'était mourir... ou finir rapidement ce voyage. et apparement je n'avais d'autre choix que d'opter pour la deuxième option.

    Nous étions finalement arrivés et seul l'univers savait comment j'étais heureuse de pouvoir me débarrasser de Hansi qui représentait un grand poids pour mon épaule - littéralement -  et comment j'étais heureuse de pouvoir disparaître du champ de vision de la fille aux cheveux noisettes derrière moi.
  si son regard pouvait tuer, je serai probablement déjà morte.

    Livaï quant à lui était resté plutôt calme. De toute façon, il était du genre de ceux qui agissait plutôt que de parler.
malgré la petite pique que j'avais lancé à sa copine et lui, il était relativement calme et cela me mettait hors de moi.
    comment pouvait-il rester insensible à ça ? j'avais humilié sa copine. peut-être qu'il ne l'aimait pas tant que ça et maintenant je plaignais cette fille. tout ce qui lui importait, c'était que Livaï l'aime et pourtant, il ne lui rendait même pas le quart de l'attention qu'elle lui portait, je trouvais ça très injuste.
   une fois descendue de l'avion, je décidai de lui parler. il marchait, son sac à dos sur l'épaule droite, l'air de ne se soucier de rien. il avait une petite valise.
    il passait devant moi sans m'accorder un regard. et pourtant je tentai :

__ " hey, le nain.
     ce fut le vent le plus mémorable de ma vie. pourtant loin de moi l'idée d'abandonner ; je l'avais suivi toute la journée. d'abord, il avait laissé sa valise chez Hansi. ensuite, il avait fait, à moto, le trajet jusqu'à un petit restaurant bien simple et traditionnel, au coin d'une rue. les propriétaires étaient des petits vieux bien sympas. Lorsqu'ils m'avaient vu rentrer après lui, ils l'avaient tout de suite charrié :

__ " Alors, mon p'tit ! - commença le vieil homme. - voila que tu nous ramènes une fille ; c'est ta copine ?

__ " Absolument pas. - avais-je répondu.

__ " Alors tu devrais partir. - Fit Le Brun sans me regarder.
__ " Allons, soyez pas timides, les jeunes ! - Fit la femme du restaurateur, une petite mamie toute souriante. - nous sommes aussi passés par là, vous savez !  allez, Livaï, laisses ta petite amie tranquille. Et toi, comment t'appelles-tu ? - elle se tourna vers moi puis me sourit ce qui me fit sourire immédiatement.

__ " Je suis [T/p], madame. " - je m'inclinai alors qu'elle souriait.

__ " Ne sois pas si formelle, d'accord ? tu peux m'appeler Izumi ! - Dit-elle. je lui souris en guise de réponse alors que je vis, au fond de la boutique, Livaï enfiler un tablier blanc et une charlotte. Je devine alors qu'il travaillait ici. Je me dirigeai vers lui et l'observai.