| SIXTEEN.

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Très bien. Je retire ce que j'ai dit, j'étais la pire des joueuses de Volley-ball que l'humanité ait jamais connu. L'équipe des losers, c'est à dire l'équipe des gens les moins populaires de la classe dont je faisais partie, bien entendu, était extrêmement nulle. Et là, même l'adjectif était faible.

Je te déteste Mère Nature.
Nous étions en train de perdre lamentablement, et bien que Marco et Moblit étaient nos meilleurs éléments, l'écart que mettaient Sandy, Livaï, Petra, Reiner et Jean, ce traitre, était énorme et impossible à combler pour seulement deux personnes. Et là encore, je détestais Petra. Elle était tellement parfaite ! Non, mais regardez la jouez au volley-ball, regardez la se déplacer sur le parquet ! On aurait dit une princesse Disney bien gnongnon ! En temps normal, je me serai tapé de grosses barres devant l'air dramatique qu'elle prenait lorsqu'elle ratait une balle, ou de ces satanés regards niais qu'elle lançait à Livaï, mais là rien n'était plus normal et je ne contrôlais plus rien. J'étais tellement jalouse que j'avais juste envie de lui balancer la balle en pleine face.

__ " Allez ! Montrons leur ce que nous avons dans le ventre ! - Essayais-je.

__ " Ce serait sympa à entendre si tu faisais des efforts, mais tu es aussi nulle que nous, alors sois gentille et fermes là. - Répondît Mike Zakarius, cet insolent.

__ " Fiches moi la paix, Mickey mouse, j'essaie d'être gentille et encourageante.

__ " On aurait préféré Petra à toi, tu es tellement laide, insignifiante et sans talent ! - Pouffa-t-il. Là, c'était la goute d'eau qui faisait déborder le vase, la goutte d'alcool qui faisait déborder le taux d'alcoolémie de Gérard Depardieu. Je soupirai et me tint en face de lui, tournant le dos à l'équipe adverse. Ce n'était pas bien grave, nous étions très éloignés du centre de toute façon, et rien ne pouvait nous atteindre ici, n'est ce pas ?

__ " Tu sais, Mike, hier soir j'ai rêvé que tu te faisais renverser par un camion de couteaux de cuisine en rentrant chez toi, et surtout, tes membres étaient éparpillés sur le sol et ton cœur baignait dans une marre de sang, alors qu'un vieux monsieur aveugle passait à vélo il écrasa ton cerveau des deux roues de son vélo alors qu'un chien vie-...

__ " [T/P], ATTENTION ! - Hurla Rico Brzenska, la binoclarde de service, qui était très gentille mais aussi hyper gênante.
Pourquoi elle braillait comme ça elle ?
Ah oui, pour ça.

À peine avais-je eu le temps de l'entendre finir sa phrase que je reçu violemment une balle perdue sur la nuque. Comment une balle de volley-ball pouvait faire si mal ? Elle était limite en train de commettre un meurtre, là ! Allait-on parler de moi dans les journaux ? J'avais toujours très envie d'avoir ma tête dedans mais quand même pas juste avant de mourir ! En fait, il est quelle heure déjà ? Je ne sais même pas à quelle heure j'étais en train de mourir ?! Eurk, ma bouche était sanguinolente et en plus je mourrais dans une tenue comme celle-ci ? Je m'écroulai lourdement sur le sol en moins de deux. Mon corps heurta brutalement le vieux bois du parquet pourtant je ne ressentis aucune douleur à ce moment-là. Je me tournai vers l'équipe adverse alors que je vis Livaï courir vers moi, une expression très inquiète sur le visage. Il s'inquiétait peut-être pour la balle qui avait rebondit deux mètres plus loin.

Je fermai les yeux, j'entendais mille et un bourdonnement dans ma tête, alors que tout le monde s'était rassemblé autour de moi. Tss, pour une fois que j'étais populaire, mdrrr. Soudain je me sentis soulevée de terre. Ah, donc c'était comme ça qu'une âme quittait son corps pour le ciel ? Je ne savais pas qu'une âme avait les mêmes sensations qu'une enveloppe charnelle car je ressentais de la chaleur. Quoi qu'il en soit, c'était l'heure de retourner au bercail, [T/p].
J'ouvris les yeux, une seconde, les refermai, puis les ouvris avant de finalement les écarquiller, me provoquant un violent mal de crâne, d'ailleurs.

Nᴏ sɪɢɴᴀʟ | Livaï x reader. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant