[Bakugo x reader]

8.🎭

Tu ne savais absolument pas quoi répondre à ce qu'il venait de te dire. Il ramena ses genoux devant lui, sûrement pour se protéger de ta réaction.

Tu plaquas fermement tes mains sur ceux-ci pour les baissé et plaça les tiens de part et d'autre de ces cuisses. Tu enroulas tes bras autour de sa nuque. Il n'eut aucune réaction, ne participant pas à l'étreinte. Il finit tout de même par enfouir son visage dans le creux de ton cou et se laisser secouer de sanglot.

Tu eus le coeur serré de le voir dans cet état. Il avait sûrement du toujours être comme ça, mais n'avait jamais eu d'épaule sur laquelle pleurer. Il te repoussa doucement au bout d'un moment.

« C'est ridicule, désolé. »

Sa voix était encore plus grave que d'habitude, ayant déraillée à cause de ses pleurs. Juste magnifique.

« Je ne vois pas en quoi c'est ridicule, et je ne vois pas non plus pourquoi tu t'excuses. »

Il haussa les épaules et te poussa encore en arrière. Tu tomba de ses genoux et glissa dans la partit profonde du bassin. Quand tu refis surface, il était mort de rire, une main sur les yeux, dévoilant uniquement son large sourire.

La cigarette que tu tenais toujours entre les doigts était complètement foutu. Tu la lui jetas dessus ce qui lui fit revenir à la réalité.

« Oublie ce qu'il s'est passé... » murmura-t-il.

« Quoi ? Le câlin ? »

« Non ça c'était... » il eut un moment d'hésitation, cherchant ses mots. « ... pas grave. Oublie que j'ai pleurée. Ce nest pas... incroyable pour mon image. »

« Quelle image ? Y'a que moi ici. »

« Ouais bah, c'est suffisant... »

Il se leva, s'essuya avec la serviette que tu avais laissé au sol et sortit. Malgré le fait qu'il était plus ouvert qu'auparavant, c'était toujours difficile de parler avec lui.

Tu soupiras avant de caler à nouveau ta nuque contre le bord et de clore tes paupières. Ta respiration se fit plus profonde et tu finis par sombrer dans le sommeil, après cette journée épuisante.

Quelques dizaines de minutes plus tard, un certain blond commençait à s'inquiéter de ne pas te voir revenir et décida donc d'entrer à nouveau dans sa salle de bain.

La lumière était toujours éteinte et la pièce était bercé par ta respiration régulière. « Ce nest pas vrai, elle dort ? » se demanda-t-il en se pinçant l'arête du nez du pouce et l'index, déséspéré.

A croire qu'il était ton père à force de s'occuper de toi. Il tenta d'abord de te réveiller en secouant doucement ton épaule mais, visiblement, ça ne marcherait pas comme ça.

Il se résolu finalement à plonger un dernière fois ses jambes dans l'eau pour te hisser sur lui, ta poitrine contre son torse comme si tu étais un bébé koala. De l'eau coulait de partout, son t-shirt était déjà trempé et il devait trouver une solution rapidement avec ton poids mort dans les bras. Pas pratique.

Il commença part sortir de la baignoire en évitant de tomber, passa une de ses mais sous tes fesses pour libérer l'autre, et de celle-ci ouvrit un tiroir de l'armoire où se trouvait les serviettes. Il en sortit une, la déplia et te la déposa sur le dos. Il frotta tes cheveux pour qu'ils arrêtent de goutter et tenta ensuite d'enrouler le tissu autour de ton corps.

Même avec ça tu restais endormie. « C'est une blague cette fille... » soupira-t-il intérieurement en tentant de te sécher tout en te gardant contre lui.

Il finit par t'enrouler dans la serviette et de déposer dans son lit par flemme de traverser toute la maison avec toi sur le dos. Il retira son t-shirt blanc trempé qui ne cachait plus grand chose, et se hissa à son tour sur le matelas.