14. 🥖

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Vous passâtes le week-end à faire des aller-retour entre la cuisine et la chambre, tentant de vous remettre de vos émotions. Quand, le dimanche soir, les parents de Katsuki rentrèrent enfin, ils désespèrent devant l'état de la chambre de se dernier : Le sol était recouvert autant de ses vêtements que des tiens, la poubelle de bureau débordait et de multiples bouteilles d'eau vides jonchait le sol, au pied de la table de chevet.

Il promis de ranger dans la semaine et ses parents disparurent dans leur chambre, épuisés.

Quand tu te couchas près de lui, après vous être brossés les dents,
tu le sentis distant. Tu posas ta main sur son ventre et commença à faire de doux va et viens sur ses abdos. Tu sentais bien que quelque chose le tracassait et tu pensais avoir poser le doigt dessus.

« Tu veux qu'on continue la discussion qu'on a commencé à la piscine ? »

Il ne répondit pas, le regard dans le vide. Tu allas soudain attraper son mollet pour ramener sa jambe contre lui et baissa doucement sa chaussette. Il eut comme première réaction d'entourer sa cheville de ses mains pour cacher les marques, mais rapidement, il te laissa y avoir accès, sachant que tu étais dans la même situation que lui.

Tu passas lentement ton doigt sur les cicatrices, certaines semblaient récentes. Tu t'en voulais horriblement de ne pas l'avoir remarqué. Il te semblait, en plus, qu'il était souvent pieds nus et même quand tu avais soigné ses pieds après qu'il ait marché dans du verre, tu n'avais rien vu.

« C'était quand la dernière fois ? »

Il garda encore une fois le silence.

« Katsuki ? » insistas tu d'une voix douce.
« Le soir de la piscine... et toi ? »
« Euh... Je jour ou tu m'as dit qu'entre nous ça voulait rien dire pour toi... »
« C'était ma faute, alors...? » fit il en relevant des yeux désolés vers toi.
« Non ! Pas du tout ! Enfin... pas complètement. C'est juste que je me suis senti blessée et j'ai eu l'impression que tu étais comme n'importe lequel de ces connards que j'ai pu rencontrer dans ma vie. Sur le moment je me suis senti horriblement seule... »
« Donc... C'était ma faute. »

Tu le vis planté ses ongles dans sa peau d'énervement et attrapa aussitôt ses poignets.

« Tu sais quoi on va mettre des règles, ici et maintenant. Tout d'abord, dès que tu le fais tu dois me le dire. Mais genre, la seconde après. »

Il soupira, dégageant brusquement ses bras de ton emprise.

« Ensuite, s'il arrive que t'es envie de le faire à cause de moi, frappe moi à la place, ça sera mérité. Et pour finir, le fait plus... »
« "Le fait plus...". Tu me fais bien rire. Toi qui sait ce que c'est, t'oses me dire "le fait plus..." ? »
« Oui ! Parce que si t'accepte mes règles, je m'y plie aussi. »

Il soupire une nouvelle fois.

« Je vais prendre ça pour un "oui" ! »

Tu le poussas en arrière pour qui s'allonge sur le dos et te blottis amoureusement contre lui. Il y eut un moment de silence avant qu'il ne reprenne la parole.

« Tu penses qu'ils en ont quelque chose à foutre de moi ? Mes parents ? »
« Bah, oui évidemment. Fin, t'es leur enfant quand même. »
« Mouais... je sais pas. Ils ne sont jamais là mais quand c'est le cas ils dorment. »
« Bahhh... c'est juste qu'ils sont fatigués, ça n'a rien à voir avec toi. »
« Euh... tu m'aides pas beaucoup la ! » fit il en se redressant pour être assis.
« Ouais, bah pardon ! Je fais ce que je peux ! Je te rappelle que j'y connais rien en relation parents-enfant ! T'as beau te plaindre, au moins toi tu les connais et ils t'aiment ! »

[Bakugo x reader]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant