[Bakugo x reader]

29. 🕊

Tu avançais à grand pas dans les rues japonaises, déjà en retard. Tu fus soudain stopper par une enfant qui se jeta dans tes jambes. Elle agrippa la longue robe blanche que tu portais et releva la tête vers toi.

Ses yeux étaient écarquillés au possible et son visage mélangeait une expression de joie et de surprise. D'un voix suraiguë, elle s'ébahit :

« Atom'z ! » (merci @LaYnAAA0108 )

Un léger sourire se dessina sur tes lèvres et tu ébouriffas gentiment ses cheveux. Tu t'accroupis pour arriver à sa hauteur et demanda :

« Tu as un stylo ? »

Elle t'en tendit un, l'expression toujours figé, sans prononcer un mot. Tu rigolas intérieurement devant se comportement. Visiblement tu avais fini par y arriver, tu te faisais arrêter dans la rue pour des autographes.

Après avoir fouillé comme une furie dans son sac de cours, elle te tendit un cahier chiffonner. Tu griffonnas ton nom sur la couverture et le lui rendit.

À peine relevé, une main se posa sur ton épaule et tu te retournas vers un père de famille qui te tendait également un morceau de papier et un stylo pour son fils apparement trop timide pour le demander lui même. Tu lanças un sourire radieux au jeune garçon qui se cachait derrière l'homme en écrivant ton nom sur la feuille.

Un groupe d'adolescents semblait déterminer à te poser un milliard de questions auxquelles tu aurais répondu très volontiers si tu n'avais pas été attendu.

« J'ai un rendez-vous très important avec Dynamight. Il faut que j'y aille, excusez-moi ! »

Tu les vis un peu déçu et repris ta course, plus pressée encore qu'avant cette rencontre. Katsuki allait te tuer.

Tu finis par arriver devant cette petite colline où vous deviez vous retrouver et quand tu le rejoignis enfin, tu t'extasias un instant devant lui. Il portait un t-shirt blanc très ajusté et jeans large de la même couleur. Il te coupa dans ta contemplation en te lançant :

« Ça t'arrive d'être à l'heure !? »

« Tu me connais... »

Tu te mis sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur ses lèvres.

« Ton père n'est pas là non plus. »

« Si, il est là. »

Le blond pointa du doigt le concerné, qui était assis en tailleur dans l'herbe, un peu plus loin.

« Je crois qu'il pleure déjà. » ajouta son fils en rigolant légèrement.

« Masaru ! » appelas tu en t'approchant de lui. « Tu pleures sans moi ?? Je suis blessée ! » plaisantas tu.

Il tourna vers toi un regard rieur et te répondit en t'invitant simplement a t'installer à ses côtés. Tu voyais que depuis le temps, il avait vieilli. Les cernes en dessous de ses yeux étaient un peu plus marqué chaque jour, les rides s'installaient doucement sur son visage et quelque cheveux blancs prenaient place dans ses mèches brunes.

Il te passa le cadre qu'il serrait dans ses mains alors que vous étiez rejoins par Katsuki.

Tu baissas les yeux vers le portait de Mistuki avant d'avoir un pincement au coeur et de le serrer contre ta poitrine. Tu posas ta tête contre l'épaule de ton blond pour contempler le paysage en contrebas.

Des années après la catastrophe, la nature avait repris ses droits et on ne distinguait presque plus le cadavre de l'avion en dessous de la mousse et du lierre.

Comme chaque année depuis le départ de Mistuki, vous vous retrouviez tous les trois et vous contempliez la zone en silence jusqu'à la nuit tombée. Quelques personnes qui avaient également perdu un proche venait parfois ce recueillir ici, chaque année, le même jour.

Les 2 ou 3 premières années, le silence était brisé part vos pleures respectifs mais peu à peu la blessure c'était atténuée, ne se refermant jamais complètement.

Après de longues heures, le soleil commença à descendre et tu frissonnas malgré la saison chaude. Katsuki jeta sa veste sur tes épaules et tu te blottis contre lui pour te réchauffer.

Après un long soupire, Masaru se leva et fit quelques pas vers la ville avant de se retourner :

« (t/p) ? »

« hm ? »

« On s'est pas vu le jour même alors je te le souhaite maintenant ; joyeux anniversaire ! »

« Merci Masaru ! » répondis tu chaleureusement.

« Ça te fait quoi ? 22 ans ? »

Tu hochas doucement la tête et il te lanças quelque chose que tu rattrapas de justesse. Surprise, tu baissas les yeux vers le petit objet. Dans l'obscurité, tu peinas à reconnaître la chose et après une seconde de réflexion tu poussas un cri. Tu tournas un regard choqué vers Katsuki qui souriait fièrement.

« T'ÉTAIS AU COURANT ? »

« C'est moi qui l'ai choisi. » répondit il.

Tu te levas précipitamment et descendit le flanc de la colline à toute vitesse en tentant de ne pas te prendre les pieds dans ta robe. Tu dérapas en bas de la pente et ne réussis à exprimer ta joie que pas un cri suraigu.

Un 4x4 de luxe était garé dans l'avenue et tu tournais les clés entre tes doigts. Quand les deux hommes te rejoignirent tu te décomposais encore devant le véhicule.

« Vous êtes de grands malades...! »

« C'est pas seulement un cadeau d'anniversaire. » expliqua Masaru. « On voulait aussi te remercier pour tout le bien que tu apportes à notre famille et pour ta super place dans le classement des héros. »

Tu pris le père dans tes bras avant d'embrasser fougueusement son fils. Tu te tournas vers le plus vieux comme pour demander l'autorisation et après un petit hochement de sa part accompagné d'un rire devant ton état, tu t'installas au volant. Ton tourna la clé dans le contact avec un frisson de plaisir alors que Katsuki s'installait place passager et Masaru sur la banquette arrière.

« Tu me déposes ? »

« Mais avec grand plaisir ! »

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Après avoir ramener Masaru chez lui, tu conduisis jusqu'à votre chez vous ou tu garas ta nouvelle voiture dans l'allée derrière celle de ton amant. Tu descendis à contrecœur et, toujours sans un mot, vous rentrâtes dans votre petite maison conjugale.

Tu te jetas dans le canapé sans même enlever tes chaussures et ouvrit tes bras pour que Katsuki vienne s'y loger. Il te tomba presque dessus et vous fit basculer pour se retrouver assis, avec tes genoux de part et d'autre de ses cuisses. Il ne quittait pas ses yeux alors que ses mains baladeuses relevaient ta jupe jusqu'en haut de tes cuisses.

« J'espère que t'es heureuse... »
« Évidement. »

Tu te penchas pour déposer un simple baiser sur ses lèvres mais il te repoussa gentiment et attrapa ta main gauche. Tu fronças les sourcils sans comprendre ce qui lui prenait.

« Moi aussi j'ai un cadeau d'anniversaire en retard. » murmura-t-il en glissant un anneau sur ton annulaire.

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