[Bakugo x reader]

24. 7️⃣

Tu avais dormit quasiment toute la journée et, en fin d'après-midi, on toqua doucement à ta porte. Tu confirmais qu'on pouvait entrrr et tu soupiras longtemps en voyant le visage de Mary (perso inutil) passer l'embrasure.

« Salut, (t/p), y'a quelqu'un qui voulait te voir... »

Elle ouvrit complément le panneau de la porte et tu t'enfonças dans les couettes en cachant ton visage dans tes mains quand tu reconnus ta mère. C'était la dernière personne que tu voulais voir...

« Mary je-te-dé-teste. »

Celle-ci sembla blessée mais l'adulte lui demanda gentiment de sortir. La jeune grommela dans sa barbe en quittant la pièce, vous laissant seule toute les deux.

« Tu ne m'as même pas dit que tu étais en France ! » s'emporta aussitôt ta mère. «  Même si on ne s'aime pas beaucoup, ça fait tout de même des mois qu'on ne s'est pas vu, tu aurais pu passer à la maison ! Et qu'est ce qui t'es arrivé ? Tu est couverte de pansements ! Je savais que je n'aurais jamais du te laisser utiliser ce pouvoir stupide ! Ça n'apporte que des malheurs !! »
« C'est quand même fou, tu me demandes même pas si je vais bien... Je ne voulais pas que tu saches que j'étais ici parce que j'avais pas envie de te voir ! C'est pas qu'on ne s'aime pas, c'est qu'on se déteste ! T'es pas ma mère et d'ailleurs tu l'as jamais été ! Sincèrement, fait moi j'en liste des choses que t'as faite pour moi ? »

Elle ne te donna aucune réponse et finit par dire, d'un ton incroyablement mauvais :

« J'aurais du avorter. »
« Mais t'as 5 ans ou quoi !? Si tu me veux pas pourquoi tu viens me chercher à l'hôpital alors que j'ai rien demandé ?! »

Quelqu'un toqua à la porte à ce moment là.

« Quoi ?! » hurlas tu, sur les nerfs.

Sero apparut timidement dans l'embrasure de la porte, suivit de Katsuki.

« (t/p), je veux pas qu'on soit dérangé quand on discute. »
« On venait juste dire au revoir. » répondit Katsuki avec insolence en s'approchant de toi. « C'est qui ? »
« Ma mère... » répondis tu.

Tu te pinças l'arrête du nez. Encore une situation improbable dans laquelle tu tombais, forcément...

« On en parle quand tu rentres ? On a pas le droit de rester plus longtemps. »

Tu hochas la tête et avant que tu n'aies pu rajouté quoi que se soit, il se pencha pour t'embrasser. Il se tourna ensuite vers ta mère et soutint son regard avec des yeux plein de haine. Sero te fit a simplement un petit geste de la main, horriblement gêné pr la situation et ils sortirent tous deux.

« C'est qui ? » cria-t-elle quand il eut calqué la porte.
« Personne ! »
« Et tu te laisses embrasser par "personne" ? Je paye une fortune pour que tu vives à l'autre bout du monde, c'est pas pour bécoter le premier venu ! »
« C'est pas le premier venu ! Et de toute façon tu t'es jamais intéressé à ma vie, pourquoi maintenant tu t'y met ? »

Tu appuyas discrètement sur le bouton d'appel.

« (t/p), j'ai pris une décision, tu rentres à la maison. Je ne veux plus que tu me parles de héros ou je ne sais quoi, tu vas aller au lycée comme tout le monde et avoir un vrai métier ! »

L'infirmière qui avait répondu à ton appel entra à se moment là.

« Aidez moi ! » crias tu soudain avec un air théâtrale. « Je ne connais pas cette femme, elle me menace ! »

Ta mère contredis aussitôt tes paroles en commençant à te hurler dessus et il n'en fallait pas plus à la pauvre infirmière pour appeler la sécurité.