chapitre 13: ''Tenir, longtemps''

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PDV Anna

J'ai un de ces mal de tête pas possible, je n'arrivais pratiquement plus à respirer me correctement. Je suis prise aux dépourvue par des bouffées de chaleur qui me monte au cerveau et m'étouffe pendant quelques secondes. Mon cœur bat la chamade. J'essaye d'enlever d'un coup brusque les cordes qui lient membres en temps que dernier effort avant de sentir ma tête tournée puis je tombe dans les pommes.

PDV David

Pourquoi ais-je le droit à ce sort ? Mes muscles endoloris ne demandent qu'à s'évader et surtout d'oxygénés vu la force avec la laquelle ont été serrés les nœuds. J'ai tout de même le statut de prince. A oui c'est vrai j'avais oublié que je me suis fais kidnappé et que c'est fait tout à fait voulu que je ne sois pas bien installé ! Malgré qu'ils est eus la clémence de m'enlever cet horrible sac du visage, je ne sais pas d'ailleurs pour quelle raison. Surement pour voir ma bouille d'ange.

''Bon, on n'est pas bientôt arrivés à je sais plus quel port là !'' criais-je.

''Le petit prince il va se la boucler parce qu'il croit vraiment qu'on va lui dire ! Oui nous allons à tel endroit à cette heure, si telle personne est morte... Alors la tu peux toujours rêver !''

La charrette s'arrête brusquement. J'entendis des coups d'armes à feu, les personnes qui conduisent la charrette lancent des ordres à tout va mais je n'arrive pas à entendre et comprendre clairement leur propos qui me parviennent tel un appel téléphonique brouillé.

"Allez débarquer le, oui les...sont ici dépêcher vous plus vite que ça il ne faudrait pas que...sinon sa va chauffer !réussis-je à déchiffrer.

Je sentis mon cœur faire un looping quand ils remirent le capuchon qui me coupa une fois de plus la communication et la vue avec la monde extérieur.

Ils me portèrent que le temps de quelques secondes puis surement à cause de la faible estime qu'ils m'apportent ils me lâchèrent d'un seul coup et je sentis un peu trop fort le sol heureusement que je ne sois pas trop haut selon mes estimations très douteuses.

Quelqu'un d'inconnu retire le sac de ma tête je subis encore le choc puissant de la lumière beaucoup trop forte pour mes yeux endormis dans l'obscurité. Je découvris une nouvelle personne à mon grand étonnement, je reconnus très vite l'uniforme du palais. Le soulagement se fit immédiatement et je pris dieu de sa bonté.

"Ne t'inquiète pas, tu peux te détendre." me rassura le garde tel un enfant se réveillant d'un cauchemar.

Il défit par la suite mes cordes à l'aide de couteau que je regrette de ne pas savoir en ma possession constamment sur moi. Je ne pris pas longtemps pour me rendre compte de la situation qui m'entoure.Tous le monde tire sur n'importe qui, tant qu'ils touchent quelqu'un il sont contents. Les gardes sont beaucoup plus nombreux bien entendus même si en face les assaillants sont nombreux et se débrouillent très bien pour le peu d'expérience qu'ils doivent avoir.Je réussi à passer entre les balles, j'entends des bruits de partout, mes sens sont en alerte mais j'essaye de rester sur mon objectif premier: rester en vie. Je me concentre sur ma future planque représentée par des vulgaires rochers. Je me courbe en deux pour avoir moins de chair je suis pourtant toujours aussi vulnérable. Après une course qui me semble avoir durer des heures je me lance presque derrière ces rochers bénis.Le garde qui m'a aidé me rassure et je le remercie de son geste, je n'aurais jamais eu son courage de s'exposer à autant d'ennemi.

La bataille commence à baisser au niveau de l'intensité. Les troupes commencent à fatiguer et la pression retombe d'un grade. Les ennemis décident de se retirer, manquant de force, ce qui met fin au combat. 

 Tout d'un coup le silence se fit et le calme revenu enfin. Directement les autres gades viennent m'encercler pour me protéger d'une éventuelle attaque. Mais les assaillants ne demandèrent pas leur reste et  trente minutes plus tard le terrain fut déclarés sécurisé.

Ils m'accompagnèrent donc calmement, je ne sais pas comment ils peuvent posséder ce calme alors que je suis tout simplement terrorisé et sous le choc. Ils avancent en même temps, d'un unique pas, jusqu'à que je monte dans dans le carrosse du palais.

Je compris à partir de ce jour, le risque qui reste automatiquement présent sur le palais. La présence des prétendantes est en même temps un grand divertissement pour le peuple mais encore un refus pour certaines personnes qui sont contraires aux règles de la compétition. Cette compétition divise un peu le pays pourtant elle doit continuer coûte que coûte.

Je n'espère pas que cet événement va poser encore plus un doute et une division de la population et aussi chez les Sélectionnées.Bien entendu je vais rassurer personnellement chacun d'eux et bien sûr augmenter fortement la protection du palais.

PDV Anna

Je me réveille dans un état pas meilleur qu'à mon début je dirais même dégradé.Depuis combien d'heures suis-je ici à dormir ?

J'entendis à nouveau se bruit inconnu, incessant, me tambouriner immédiatement à travers tout mon corps telle une pendule et son balancier. Soudain, se bruit si désagréable s'arrête instantanément et je perçois un bruit très sec. J'écoute très attentivement pour essayer de capter chaque bruit qui peut me donner un détail sur mon emplacement.

"Qui êtes vous ? D'où venez-vous et que transportez-vous ?" Dit à tout allure un homme à l'extérieur d'où je me trouve au vu du bruit étouffé.

"Je vous retourne la question : Qui êtes vous pour nous demander tout ce genre de renseignements ?"

"Voyons nous sommes les gardes du palais d'Hécate !" Dit il comme si il blaguait.

J'essaye de crier en entendant le nom du palais, j'appelle au secours mais le sac masque mes cris de détresse.

"Et bien nous venons de la province de Désat, nous sommes de simples paysans et nous transportons du blé." Mentit-il en accentuant bien sur le ''simple''.

Je compris alors de suite que je trouve dans une charrette, d'où provient ce son omniprésent depuis le début. Pourquoi ne pas avoir penser à ça plutôt ? En même temps ce n'est que la deuxième fois que je me trouve à l'intérieur d'un véhicule après mon arrivée au palais.

"Très bien, pouvons-nous donc vérifier votre cargaison si tout est réglementaire ?"

"Nous aurions apprécie volontiers mais..."

La cadence repartit immédiatement et se fut encore plus rapide. Je compris que le conducteur essaye de prendre la fuite face aux gardes. Je prie de tout cœur pour que les gardes rattrape la charrette sinon je ne pense pas tenir longtemps.


La SélectionWhere stories live. Discover now