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Chapitre 43: la vitre aux souvenirs

PDV Anna

Les habitants attendent les autorités; l'espoir profond et l'arme à la main. Tout le monde se mobilisent, les jeunes aident les plus âgés, les faibles soutiennent les forts même ceux qui se détestent trouvent en ce jour un éternel point de ralliement.

La détresse forme les troupes et les ennemis deviennent alliés.

Un bruit sourd commence a courir entre les rues, un bruit frappé a l'unisson par la semelle dur des gardes et soldats.

En face, des personnes faibles, agacées par la vie, fatiguées par leur position. Tous ne demande que de l'amélioration. Peuvent-ils faire face aux troupes armés arrivants face à eux ?                                                    

Jusqu'ici l'ordre royale à toujours gagné, à toujours régné mais aujourd'hui la colère est-elle plus forte que l'argent ?

Je suis bien encrée sur mes deux pieds et moi aussi j'attends avec impatience cette confrontation, un enfant, a côté de moi, tient fermement la main de sa mère en lui demandant si c'est bien la fin. Un peu plus loin une famille mime une ébauche de derniers adieux. Chacun retourne à sa place, ne voulant pas avouer tout haut que l'expiration est proche.

Es ce que la famille royale serait-elle capable d'aller jusqu'à tuer des personnes en raison de leur caste faible  ? Chacun se pose cette question dans ce silence pesant rythmé par ce bruit continuel.

PDV David

Aujourd'hui est le jour le plus précieux au sain de la campagne mais c'est aussi un jour fatidique. Nos troupes se dirigent vers les provinces inférieures. Nous craignons que ce soit la plus difficile a gérée, les gens sont à bout, ils n'en peuvent plus. Il leur faut juste un dernier effort avant la récompense ultime.

La rumeur de la venue de nos troupes se sont vites brodées dans cette région du royaume.

L'accueil ne risque pas d'être très chaleureux. Et nous risquons pas d'être très accueillants non plus.

PDV Anna

Ça y est, ils sont là. Planqués derrière leur casque de l'horreur pendant que nous, ayons pour seules protection nos vêtements déchirés par la pauvreté.

Les possesseurs d'une arme la braque sur l'armée qui nous fait face.

"ARRETEZ-TOUT" cria un membre de la brigade.

Un silence glaçant se fit.

"Nous sommes là pour régler tous les problèmes qui se sont déroulés jusqu'à aujourd'hui, nous essayons juste de vous donnez une position plus stable et plus égalitaire. Nous ne sommes absolument pas vos ennemis, nous voulons votre bien. La famille royale n'a pas toujours été parfaite mais aujourd'hui nous voulons inverser les rôles et surtout les égaliser." continua la voix.

Plus personne n'ose bougé, tout le monde se fait guerre dans sa tête. Peser le pour du contre.

"A partir de demain la machine se mettra en marche et l'avenir ne serra que plus rose pour tous. Si vous envisagez la rébellion votre destin sera changé, nous ne pourrons pas mettre en place les nouvelles dispositions."

Ils commencent à nous encercler, bizarrement nous ne refusons cela a aucun moment, je pense que c'est le discours qui vient d'être lancé qui nous a vidé toute notre haine. Nous nous serons tous pour être contenu au centre du cercle que forme les gardes autour de nous.

J'aperçois assez loin de moi un père qui essaye de se débattre, il sera très vite calmé avec un violent coup de pistolet en plein cœur. Une mère s'écroule par terre, les autorités n'essayeront pas de la relever. Elle reste là, seule, à pleurer la mort de son amour. Ceci fait l'effet d'un électrochoc dans le groupe, nous nous rapprochons encore plus comme pour s'unir.

Petit à petit, le cercle marche, laissant derrière nous un cadavre entourés de pavé rouge et d'une femme délaissée de son énergie. Nous avançons tel un troupeau de mouton. Certains enfants commencent a pleurer dans le groupe, ne comprenant pas la situation qui se déroule. Les plus anciens ont du mal à tenir la cadence mais le groupe avance tout de même sans problème.

Des carrosses nous attendent finalement sur une grande place. Pour la majorité des habitants la magie de ses engins fait presque oublier le coup de force que nous font les autorités. Par vague, nous montons tous dans les différents carrosses. Des familles sont divisés de force, personne ne sait vraiment où l'on nous mène.

Un peu plus d'une heure maintenant nous sépare de la grande place fixée comme étant notre point de départ de notre calvaire. Quelques amis parle discrètement dans le carrosse. Moi j'ai dans mes bras mes deux sœurs qui me réchauffe le cœur malgré la situation. Je suis fière d'elles, elles n'ont pas pleurées et ne m'ont pas posées une seule question depuis notre départ. Elles supportent péniblement cette épreuve, je le voit, mais elles gardent leur chagrin pour elles-mêmes.

Puis nous sortons comme au départ, un par un du carrosse. Nous sommes toujours entourés des gardes qui nous surveille jusqu'à nos moindres gestes, tout le monde se braque par peur de faire quelque chose de travers. Personne ne souhaite le sort du pauvre homme que nous avons délaissés lâchement.

On marche pendant près d'une demi-heure avant d'arrivés devant une grande parois de verre plane puis incurvés sur les côtés. Derrière cette vitre ce trouve les nombreux villages dans lesquelles nous avons vécu jusqu'à présent. C'est là que je me rends compte que depuis le départ nous faisons un rond parfait, ils nous ont fait marcher en rond juste pour avoir le temps de réaliser cette scène. Cela fait normalement une bonne heure et demi que nous avançons alors que nous voici arrivés à notre point de départ !

A ce moment là je n'est plus aucune confiance envers les autorités j'ai même du dégout. Notre groupe s'agglutine devant la vitre essayant de retrouver dans ce paysage un infime bout de leur maison. Les gardes se rapprochent eux aussi pour nous encercler à nouveau. Je me rends compte qu'ils complètent parfaitement le cercle que la paroi dessine.

Nous sommes littéralement enfermés.

Le bruit s'actionne dans le silence. Des hommes entrent dans le décor, ils sont munis de différentes armes; marteau, fusils, poudre a canon. Dans ce ballet, les engins s'ajoutent; des canons, des énormes charges. On se demande tous ce qu'ils vont causés avec leurs engins mais tout le monde sait que ce ne sera que du mal.

---------Hello les gens ! Et non je ne suis pas morte ! Merci  ceux qui n'ont pas supprimés mon histoire et merci de votre patience  ! Le nombres de vues augmente si vite, c'est fou, même si je n'écris pas les vues augmentent quand même ! On est maintenant à 6,5K ! A bientôt je prépare déjà le nouveau chapitre :)