Chapitre 29

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Arthur regardait Merlin ranger ses vêtements le sourire aux lèvres.

- Dis-moi Merlin. Quelque chose te rend joyeux ce matin ?

- J'ai surpris Gaius avec une dame. Je pense qu'il est amoureux, enfin toujours amoureux, même s'il dit que c'est juste une amie.

- Juste une amie. C'est une façon de se protéger peut-être.

- Oui. Surtout qu'ils étaient fiancés.

- Vraiment ?

- Oui.

Il eut un flash. Alice. Le manticore. Quand il n'avait pas vécu les moments, les flashs étaient plus douloureux.

- Arthur.

Il ouvrit les yeux. Le brun était à ses côtés. Il voyait les traits de son visage tirés par l'inquiétude.

- Je vais bien.

- Vous avez souvent des maux de tête. Je devrai faire quérir Gaius.

- Je t'assure que ça va, Merlin. Par contre, s'il te plaît, demande à mon ange gardien de faire attention à cette femme tout en le cachant à Gaius. Peut-être que mon ange gardien pourrait demander l'aide d'une certaine lady.

- Que savez-vous, Arthur ?

- J'ai juste un mauvais pressentiment.

- Très bien. Je lui en parlerai. Mais, Prince ou non, si vous avez de nouveau mal à la tête, je passerai votre avis et ferai quérir le médecin.

- Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression que tu passeras souvent outre mon avis sur certains points.

- J'en ai aussi l'impression. Lui répondit le brun un petit sourire aux lèvres et en soulevant les épaules.

¤¤¤

Il était à l'entraînement des chevaliers. Il faisait des passes avec Leon, quand il vit Merlin arriver. Il s'excusa et alla voir son valet.

- Qu'y-a-t-il Merlin ? Tu ne devrais pas être avec Gaius ?

- Nous nous sommes disputés. Votre ange gardien n'a pas été assez prudent et Gaius a su ce qu'il surveillait Alice.

- Je suis désolé.

- Vous n'avez pas à l'être.

- C'est moi qui t'ai demandé de lui faire part de mon mauvais pressentiment.

- Sa curiosité l'aurait quand même fait surveiller la dame.

- Que pense une certaine lady ?

- Qu'il faut se méfier et qu'elle va m'aider.

- D'accord. Ça va aller ?

- Oui. Pardon de vous en avoir parlé.

- Nous sommes amis malgré nos rangs, non ?

Le brun rougit en faisant un petit signe positif de la tête. Il se retint de lui caresser la tête car ils n'étaient pas seuls.

- Je mange dans ma chambre ce midi. Prends de quoi manger pour deux.

- Merci. Je vais préparer vos affaires propres pour après votre entraînement.

- D'accord. Merci.

- C'est mon travail, sire.

Il sourit en secouant la tête de la façon dont il avait prononcé sire.

Il retourna auprès de Leon.

- Voulez-vous reprendre où nous en étions ?

- Avec plaisir, sire.

¤¤¤

La nuit était tombée. Il était avec Merlin dans sa chambre. Ce dernier préparait ses affaires pour le lendemain.

- Elle ne sera pas brûlée demain matin.

- Mais votre père...

- Mon ange gardien pourrait la faire partir et le jour où je serai Roi, il accepterait son retour pour qu'elle soit auprès de Gaius.

- Mais elle a utilisé la magie.

- Elle était forcée. Ce manticore avait le dessus sur elle. Si elle en revient à la médecine traditionnelle avec une magie bénéfique qu'on peut trouver dans des livres, je pense qu'elle serait une bonne seconde médecin. Puis l'amour est important. Gaius mérite d'aimer.

Il s'approcha du brun, puis il lui caressa les cheveux. Il descendit sa main vers sa joue.

- Tout le monde mérite l'amour.

- Arthur...

Il se pencha puis il posa ses lèvres sur celle de son sorcier. Un simple, chaste, mais tendre baiser.

- Tu peux me repousser, Merlin. Je ne t'en voudrai pas.

- Je ne le veux pas.

Il sourit tendrement devant ses rougeurs. Sourire qu'il posa sur les lèvres du brun.

- Arthur, tu ne dors... Désolée. Je te parlerai demain. Dit Morgana qui partit comme elle était entrée.

Il devait être aussi rouge que son sorcier, mais il savait que sa sœur ne dirait rien.

- Merlin...

- Je vais vous laisser. Dor...

Il le retint.

- Ne regrettes rien.

- Ce n'est pas le cas. Je suis juste gêné qu'elle nous ait vu.

- Morgana sait mes sentiments pour toi.

Le brun se tourna vers lui.

- Vos sentiments ?

Il lui caressa de nouveau sa joue gauche.

- Je ne t'ai pas embrassé juste comme ça, pour le plaisir. Mais par envie. Je suis épris de toi, Merlin. Mais comme pour le reste, cela doit rester caché jusqu'à ce que je sois sur le trône. Peut-être que...

Merlin venait de poser sa main droite sur ses lèvres.

- Peu importe le temps que cela prendra. Votre ange gardien est et restera à vos côtés. Son cœur vous appartient.

Ce fut son ange gardien qui l'embrassa cette fois.

Notre destinWhere stories live. Discover now