Chapitre 10

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Arthur, Merlin, Morgana, Gaius et Leon venaient d'arriver à Ealdor. Ils purent parer à la première attaque contre le village et montrer qu'ils ne se laisseront pas faire.

- Merci Prince Arthur.
- Je vous en prie. C'est normal.

Revoir Hunith attendrit Arthur car malgré son rang, la femme avait toujours eu une façon un peu maternelle de lui parler.

- Arthur, Morgana, Leon, je vous présente ma mère, Hunith.
- Enchanté.

Etre de nouveau dans cette maisonnette lui rappela les premiers moments qu'il avait passé ici dans son ancienne vie.

Quand il se retrouva face à William, il vit le même regard que la première fois. Sa haine contre les gens de la royauté et surtout ses sentiments envers Merlin. Il comprit enfin le lien entre eux.

¤¤¤

Ils étaient couchés avec Merlin, tête à pieds.

- Arthur ?
- Oui.
- Merci de m'avoir proposé de faire ce voyage, ainsi nous avons pu être là pour protéger ma mère et les villageois.

Il se sentit mal, s'il lui avait proposé cela c'était qu'il l'avait déjà vécu ce moment.

- Tu sais, même si on a pu les repousser, ils vont revenir, nous devons être prêt.

Il devait pousser un peu plus les choses, William ne devait pas mourir.

- Tu crois que la magie de Morgana peut nous aider ?
- Je ne sais pas, pourquoi ?
- Si elle pouvait s'en servir, au moins nous serions sûrs qu'il n'y aurait pas de perte.

Il n'attendit pas de réponses, il se mit sur le côté et ferma les yeux.

- Bonne nuit Merlin.
- Bonne nuit Arthur.

¤¤¤

Ils avaient réussi. Ils avaient réussi à faire comprendre à ces brigands qu'il ne fallait pas venir à Ealdor et le meilleur ami de Merlin était vivant. Il s'était mis de dos et loin du brun pour ne pas le voir agir.

- Tu n'as pas trop mal ?

Il regarda sa sœur qui venait d'entrer dans la maisonnette. Il toucha son bras puis sa joue droite.

- Ça va. Gaius m'a bien soigné. Et toi ?
- Je vais bien merci.
- Tu as très bien combattu et merci de m'avoir protégé avec ta magie.
- Non, je ne...
- Calme-toi, je ne dirai rien à père si c'est ce qui t'effraie.
- Je le sais Arthur. Tu es celui qui est venu vers moi pour m'apprendre ce que j'étais, mais je ne peux pas m'attribuer quelque chose que je n'ai pas fait.

Il lui sourit.

- Tu sais. Lui dit-elle.
- Oui, et je crois que lui aussi. Nous nous le dirons ouvertement le jour où je serai sur le trône.
- A cause de père ?
- Oui.

Sa sœur acquiesça d'un signe de tête.

- Le dîner est prêt. Leur dit Hunith.
- Merci.

¤¤¤

Il avait parlé en privé avec William et ils avaient réglé les choses entre eux.

Là, ils allaient repartir à Camelot.

- Tu peux rester un peu plus Merlin, tu n'as pas pu passer le temps que tu voulais avec ta mère.
- Je vous remercie Arthur, mais elle sait que je dois rentrer.
- Bien.

¤¤¤

Depuis son séjour à Ealdor, il s'était rapproché de sa sœur. Il apprenait à mieux la connaitre. A installer la confiance entre eux. Il espérait pouvoir éviter qu'elle aille sous la coupe de Morgueuse.

¤¤¤

Il était avec Merlin à la chasse. Il savait que le brun n'aimait pas cela, mais Gaius avait demandé au brun de ramasser des plantes, alors ils étaient partis tous les deux.

Il était à l'aguets d'un bruit quand un étrange sentiment le prit. Il eut le flash d'un souvenir passé. La licorne.

- Arthur ?

Il regarda le sorcier et posa son arbalète.

- Vous avez une migraine ?
- Oui.

Il la vit sortir des buissons.

- Merlin, regarde. Souffla-t-il.
- C'est... Elle est si belle.
- Il parait que c'est un animal magique qui se laisse approcher des êtres innocents.
- Innocents ?

Il sourit.

- Pur Merlin.
- Pu...

Il le vit rougir. Il était adorable.

- Je pense que nous pourrions la toucher, si elle n'est pas trop effrayée.
- Nous ? Lui demanda le brun.
- Oui, nous.

Il rougit légèrement à cet aveu et un peu plus en voyant le doux sourire de son sorcier.

Il sursauta légèrement en sentant quelque chose toucher son avant bras. Il sourit en voyant que la licorne était venue à eux. Elle était douce au toucher.

- C'est un honneur quelle nous fait. Lui dit le brun.

Il n'en doutait pas vu ce qu'il avait du faire par le passé après son erreur. Mais c'était à ce moment-là qu'il avait commencé à créer un lien avec son Merlin. Il regarda celui face à lui, il était adorable avec ses yeux brillants et ses joues rougies, comme un enfant devant des sucreries alors qu'il caressait la licorne. Il devait tout faire pour arriver à unifier Albion comme la prophétie de l'ancienne religion l'avait annoncé. Pour Merlin, pour Morgana, mais surtout pour un meilleur futur.

Notre destinWhere stories live. Discover now