Chapitre 5

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« Arthur »

Il connaissait cette voix.

« Arthur »

Il fallait qu'il se lève, il l'avait comprit, mais il était fatigué.

« Arthur ! »

Il ouvrit les yeux et se redressa dans son lit. Le dragon l'appelait. Il s'habilla sommairement puis il sortit de sa chambre pour les sous sols du château.

- Pardonnez-moi de vous réveiller ainsi, futur Roi, mais nous devons parler du tournoi qui arrive.

Il se souvenait vaguement qu'il y avait eu un souci, mais il ne ....Il tint sa tête sous la douleur. Un flash de ce qu'il s'était passé lui revint en mémoire. Quand Merlin était venu le voir pour dire que le chevalier Vaillant trichait, il l'avait cru, mais ne pouvant pas le prouver, il avait viré son ami. Au moment de combattre lui-même le chevalier, il avait vu des serpents sortir du bouclier de ce dernier. Merlin avait dû se servir de la magie pour montrer la supercherie de Vaillant.

- Futur Roi, l'ancienne religion vous a montré votre passé. Vous devez en tenir compte pour ce nouveau futur, par contre, vous devez laisser mourir le premier chevalier.
- Pourquoi ?
- La tricherie dont être vu par le jeune sorcier.

Il fronça les sourcils.

- Vous vous souvenez du passé ? Demanda-t-il au dragon.
- Non, je suis le dragon du passé. Mais l'ancienne religion me fait voir ce qui est important.

Il acquiesça. Il remonta ensuite dans sa chambre.

¤¤¤

Depuis trois semaines, Merlin était son valet. Il souriait chaque matin à la façon dont le brun l'éveillait. C'était comme avant. Il avait droit à une phrase énergique chaque matin quand le brun ouvrait les rideaux. Ce qui avait changé dans cette nouvelle vie, c'était qu'il partageait son petit-déjeuner avec Merlin. Au début, le brun n'osait pas, mais à force de persuasion et le fait qu'il lui ai dit que Gaius aurait lui aussi un bon petit-déjeuner s'il mangeait avec lui, son ami avait cédé.

- Arthur ?
- Oui.
- Faites attention.
- Attention à quoi ?
- Lors du tournoi. Je n'ai pas envie que vous soyez blessé ou pire.

Il savait qu'il ne risquait rien, que son ami sorcier le protègerait.

- Ne t'en fais pas Merlin. Tout se passera bien. Puis j'ai l'impression que j'ai un ange gardien et ce depuis ton arrivée.

Il le vit rougir. C'était vrai que ses anciens moments avec le brun ne pouvait pas se reproduire, mais il appréciait grandement leurs nouveaux moments, comme celui-ci.

¤¤¤

Merlin venait de lui dire que Vaillant tricher.

- Je te crois. Mais peux-tu m'apporter une preuve pour que j'aille en parler à mon père ?

Le brun baissa la tête et la remua négativement. Il posa ses mains sur ses épaules.

- Alors trouves-en, peu importe comment.

Merlin releva la tête en fronçant les sourcils.

- Peu importe comment ?

Il lui sourit.

- Oui. D'ailleurs, le temps que tu trouves, tu n'as pas à venir t'occuper de moi.
- Mais Arthur, je suis votre valet.
- Et l'apprenti de Gaius. Tu ne peux pas prouver que Vaillant triche si tu es occupé avec nous deux. Je te demanderai juste de venir m'aider à mettre mon armure pour les combats pendant le tournoi.
- D'accord.

¤¤¤

Il y avait eu un autre mort avant que Merlin puisse prouver la tricherie. Il savait comment son ami allait faire, il était allé voir son père et lui avait demandé qu'il combatte Vaillant pour prouver ses dires, que le tournoi reprendrait après. Son père avait accepté.

¤¤¤

Merlin l'aidait à mettre sa côte de maille.

- Faites bien attention à son bouclier.
- Ne t'en fais pas Merlin.

Il vit ce dernier triturait son haut.

- Merlin ?
- Vous ne voulez pas savoir comment je vais faire pour prouver que Vaillant triche ?
- Non. Si tu veux m'en parler, je suis à ton écoute, mais même si tu ne dis rien, saches que j'ai confiance en toi.
- Merci Arthur.

Il lui fit un petit sourire.

Un valet vint le chercher, c'était à son tour de combattre.

¤¤¤

Il venait de battre Vaillant. Il ne voulait pas le tuer, mais dès qu'il lui avait tourné le dos, le chevalier avait reprit son épée pour lui planter dans le dos. Il avait entendu son prénom crié par la voix de Merlin, puis il eut l'impression que le temps s'était ralenti car il eut le temps de se tourner et de planter son épée dans la poitrine de Vaillant avant que ce dernier finisse son geste. Son ami avait du se servir de sa magie pour lui sauver une nouvelle fois la vie.

Quand il retrouva ce dernier dans la tente, il le remercia. Merlin bafouilla qu'il n'avait rien fait si ce n'était de l'avoir prévenu. Malgré tout, il le remercia une nouvelle fois.

Notre destinWhere stories live. Discover now