Arthur avait pensé qu'après avoir survécu une seconde fois à l'épidémie, il pouvait respirer, mais en voyant le Roi Bayard, il se rappela de l'empoisonnement de Merlin. Il devait empêcher cela. Il boirait à sa place ainsi son père ne sera pas contre le fait que quelqu'un aille chercher un antidote. Il avait prit sa décision, mais il se rappela combien son ami était têtu. Il avait besoin d'aide pour convaincre le brun et il sut où aller.
Il vérifia que personne ne pouvait le voir et il descendit voir le grand dragon.
- Roi du futur, que me vaut ta visite ?
- Merlin va boire du poison. Dans le passé, je suis allé chercher une plante pour le sauver, mais nous le sauvons de justesse. Cette fois-ci, je vais boire le poison à sa place ainsi mon père aura la bonne attitude, du moins je l'espère. Mais connaissant Merlin, il va vouloir le faire lui-même. Vous devez le convaincre de me laisser boire le poison.
- Le jeune sorcier ne m'écoute pas souvent.
- Trouvez les mots qu'il y obligera.
- Bien, comme vous le souhaitez, futur Roi.
- Merci.
Il salua le dragon et remonta.
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Cela s'était passé comme il le souhaitait. A présent, il se remettait doucement du poison allongé sur son lit. Il entendit la porte de sa chambre s'ouvrir puis il vit Merlin s'approcher de lui.
- Comment vous sentez-vous Arthur ?
- En vie, grâce à toi. Merci.
Il disait cela pas que pour cette fois-ci, mais toutes les fois que son ami sorcier lui avait sauvé la vie. Il sourit doucement en voyant les rougeurs sur les joues du brun.
- Je vous ai apporté de quoi manger et cela changera de d'habitude.
- De toute façon, je n'ai pas très faim.
- Vous ? Pas faim ?
Il prit le second oreiller et le balança sur lui comme dans le temps. Il entendit le rire de Merlin ce qui fit accélérer les battements de son cœur.
- Vous êtes susceptibles, votre majesté.
Son ami le regardait en souriant.
- Je peux toujours t'envoyer mon oreiller ou bien mon verre sur la tête si tu continus de te moquer de moi.
- Vous êtes sauvages, votre majesté.
Il prit son oreiller et le lança sur lui. Merlin rit de nouveau.
- Si je promets de ne plus vous appeler majesté, vous arrêterez de me jeter vos oreillers ?
- Ce n'est pas parce que tu m'appelles majesté, enfin si un peu, mais c'est surtout la façon dont tu le dis.
- Promis, j'arrête.
- Vu ton sourire, je ne suis pas si sûr.
Le brun essaya de prendre un air sérieux, mais il n'était pas dupe. Il soupira.
- Et si tu me rendais mes oreillers et que tu m'apportais mon repas ?
- Bien, Arthur.
Il secoua la tête en le voyant se retenir de rire. Cette complicité avec Merlin ne remplacerait pas celle qu'il avait eue avec ce dernier dans leur première vie, mais il allait la chérir et en profiter pleinement.
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Il s'était bien remis de son empoissonnement. Il passait du temps avec son ami et valet, ainsi qu'avec Morgana.
Il était d'ailleurs avec cette dernière dans les jardins.
- Je l'avais déjà remarqué, mais plus les jours passent, plus je trouve que vous avez changé Arthur et en bien, rassurez-vous.
- Je vous remercie Milady.
Elle lui sourit.
- Comment va votre ami ? Ce n'est pas difficile de l'avoir comme valet ? D'ailleurs, comment pouvez-vous être ami avec un garçon du peuple ? Pas que ce soit mal, bien au contraire, mais...
- Pas ma façon d'être, n'est-ce pas ? Conclut-il.
- Oui.
- Vous l'avez dit, j'ai changé. Merlin est le meilleur ami que je puisse avoir, il me rend meilleur.
- Vous tenez énormément à lui.
- Oui.
Il avait mis des années à l'admettre dans son ancienne vie, pourtant depuis le début il avait comprit le lien entre le sorcier et lui.
- Il me semble que c'est lui là-bas ?
Il regarda vers où elle lui montrait et il retint son souffle en voyant la personne aux côtés de Merlin.
- Lancelot.
