Chapitre 33

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Arthur se réveilla en sentant de douces caresses sur son visage. Il ouvrit les yeux et vit son amour le regarder avec un sourire doux aux lèvres.

- Bonjour mon Prince.

- Bonjour mon ange gardien. Même si j'apprécie, en quel honneur ai-je le droit à un réveil aussi doux ?

- Je ne voulais pas effrayer ta sœur en te réveillant comme d'habitude.

- Je vais donc demander à ma sœur de dormir plus souvent avec moi.

Il agrippa le brun par la nuque puis il posa tendrement ses lèvres sur les siennes.

- Que fait Morgana ici ? Un cauchemar ?

- Oui.

- Heureusement, elle peut compter sur vous Arthur.

Il l'embrassa une nouvelle fois.

- Je vais prévenir Gwen t'apporter le repas de Lady Morgana ici.

- D'accord. Mais fais attention à elle.

- Ne vous en faîtes pas.

Son brun l'embrassa à son tour, les joues rougies, avant de sortir de la chambre.

Il se redressa dans son lit puis il regarda sa sœur. Il caressa son front puis sa joue gauche.

- Morgana. Réveilles-toi.

- Arthur ? Que...

Il la vit froncer les sourcils puis soupirer avant de se redresser à ses côtés.

- Tout était vrai. Lui dit la brune.

- Oui. Merlin est allé dire à Gwen de t'apporter ton petit-déjeuner ici.

- D'accord.

Il eut un petit silence.

- Arthur. Comment allons-nous retrouver tes futurs chevaliers ? Et surtout faire en sorte que Père les accepte à Camelot ?

- Pour les retrouver, mon ange gardien peut le faire avec un sort. Ou une simple missive. Pour père. S'ils sauvent Camelot, je pourrai lui demander de les garder pour les remercier.

- Je plaiderai à tes côtés.

- Merci.

Il la prit contre lui jusqu'à ce qu'on frappa à la porte.

Gwen entra à la suite de Merlin. Elle posa le plateau près du sien, puis elle sortit sans un regard.

- Au moins, elle a comprit. Soupira-t-il.

Il regarda ensuite son brun.

- Merlin, j'ai une mission à te confier.

- Je vous écoute, Arthur.

- J'ai besoin que tu contactes Lancelot et Gwaine et que tu leur demande de venir.

Il ne pouvait pas parler de Perceval, à cette époque, il ne le connaissait pas encore.

- D'accord, mais pourquoi ?

- J'ai eu une vision. Un danger approche. Morgause va s'en prendre au royaume. Nous avons besoin d'aide. Répondit sa sœur.

- Bien. Je le fais au plus vite.

- Mais avant, tu déjeunes avec nous. Dit-il.

- Bien. Vos majestés.

¤¤¤

Ils avaient déjeuner et ils s'étaient préparés. Sa sœur était revenue dans sa chambre pour ne pas être seule et parler de ce qui allait suivre.

- Arthur ?

- Oui, Morgana ?

- Dans notre ancienne vie, pourquoi tu ne m'as pas tué ?

Il était de dos, mais il se retourna vivement.

- Pardon ? Comment j'aurai pu te tuer ? Tu es ma sœur.

- Mais j'ai fait tellement de mal !

Il la prit dans ses bras.

- Tu n'es plus elle. Tu ne seras jamais elle. Même si tu faisais le mal et que je voulais mettre un terme à cela, je n'arrêtais pas de penser au fait que nous partagions le même sang. Je ne pouvais pas tuer ma sœur. Puis, ce n'était pas mon destin.

- Tu m'aimais malgré tout ?

- Oui. Et je t'aime encore et toujours.

- Je t'aime aussi Arthur.

Il la serra un moment contre lui. Il sentait ses mains contre son dos serrer sa tunique.

Ils ne se séparèrent que lorsqu'on frappa à sa porte.

- Entrez.

Il regarda du coin de l'œil sa sœur quand Leon entra dans sa chambre.

- Prince Arthur, le Roi vous demande.

- J'arrive.

Il vit et ressentit la peur de sa sœur d'être seule quand elle lui prit l'avant bras gauche.

- Leon. Pouvez-vous accompagner à ma place, Morgana au marché ?

- Bien sûr, Prince Arthur. Si cela vous convient Milady.

- C'est un honneur.

Il sourit devant les rougeurs sur les joues de sœur ainsi que celles sur les joues de Leon.

Ils sortirent tous les trois de sa chambre. Sa sœur et son futur chevalier partirent vers la droite, alors que lui, il alla vers la gauche quand ils arrivèrent au bout du couloir.

Notre destinWhere stories live. Discover now