Arthur languissait de retrouver son sorcier.
Il restait presque ses journées entière dans sa chambre ou avec son père pour parler du royaume, à signer des parchemins, des lois et il en passait. Il ne sortait que pour aller à l'entraînement avec Leon, qui était au courant qu'il venait du futur car il lui avait parlé de quelque chose qui ne devrait pas savoir.
- Un souci Arthur ? Lui demanda Leon.
- Merlin et Morgana me manque. Merlin car je l'aime et ma sœur, car en plus de tenir à elle, Gwen sera occupée à ses tâches auprès d'elle, ainsi elle me laissera tranquille.
- Elle vient vous trouver dans votre chambre ?
- Oui. J'ai pourtant un valet temporaire, mais ce matin elle a tenu à m'apporter mon petit déjeuner. J'ai fait appeler mon valet, je lui ai donné mon petit déjeuner et je lui ai demandé de m'en apporter un autre. Elle était vexée, mais peu importe. Elle ne comprendra donc jamais que je ne veux pas d'elle ? C'est Merlin que j'aime. Et même si elle a parlé de notre relation à mon père, rien n'a jamais.
- D'ailleurs, pour être honnête, je suis surpris que le Roi n'aie pas sanctionné Merlin.
- Vous le gardez pour vous ? Ne répondez pas. Je sais que vous le ferez, j'ai confiance en vous Leon.
- Merci Arthur.
Ils se sourirent.
- Si mon père n'a rien dit ou rien fait, c'est que dans sa jeunesse, il a eu une relation avec un homme. Il y a quelques mois, peu après mon retour en arrière, j'ai surpris une conversation entre mon père et cet homme. D'après ce que j'ai compris, ils étaient toujours épris l'un pour l'autre et se verraient en cachette de temps en temps. L'homme est veuf depuis quelques années comme mon père.
- C'est très étonnant.
- Oui. J'avoue avoir été très surpris. Mais cela m'arrange.
- Je comprends. Par contre, vous êtes sûrs que votre père acceptera Merlin quand vous serez Roi ? Vu que vous avez changé le destin, il peut vous donner la couronne car il ne se sent plus d'être Roi, pas seulement s'il périt. Alors pensez-vous qu'il acceptera...
Leon s'approcha de lui.
- ... un sorcier ? Dit-il en murmurant.
- Pour être honnête, je ne le pense pas vu son avis dessus, mais je serais Roi, je serais celui qui dirige le royaume, il ne pourra rien dire. Et s'il ose s'en prendre à Merlin, père ou non, je le punirais comme il se doit.
Le chevalier acquiesça.
- Et vous Leon ? Accepterez-vous un sorcier sur le trône ? Demanda-t-il en murmurant.
- En toute sincérité, je suis contre les actions du Roi à ce sujet. J'ai toujours été intrigué par la magie. Quand j'étais enfant, un de mes voisins était un sorcier. Il était très gentil avec moi, il me montrait des tours. Quand la grande purge a commencé, il a fui me laissant un médaillon pour me rappeler de lui.
- Avez-vous eu des nouvelles de lui depuis ?
- Non. Il n'était pas très jeune. J'espère qu'il a pu survivre à la purge et finir sa vie tranquillement.
- Je l'espère aussi. Ça avait l'air d'être un homme bien.
- C'était le cas.
Ils marchèrent un peu en silence.
- Arthur.
- Oui ?
- Vous pensez que Merlin et Lady Morgana accepteraient de me montrer leur magie ?
- J'en suis certain. Bon maintenant, entraînons-nous.
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Il n'en pouvait plus. Il avait peur pour son aimé et sa sœur. Il n'avait plus eu de visions que ce soit en dormant ou en étant réveillé, cela devait être bon signe, mais il avait quand même peur. Il languissait de les voir.
Il soupira en entendant frapper à sa porte. Son valet avait été déjà congédié pour la nuit, cela ne pouvait être que Gwen qui revenait à la charge. Il se leva pour ouvrir et l'envoyer une nouvelle fois paître quand il se figea en ouvrant la porte.
- Bonsoir mon Prince.
- Merlin.
Il l'attira dans sa chambre puis après avoir fermé la porte, il prit son visage entre ses mains puis il l'embrassa langoureusement.
