Chapitre 34

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Arthur avait peur de ne pas réussir à repousser Morgause et son armée d'immortels. Tout avait changé depuis sa première vie, alors...

- Arthur ?

Il regarda son amant qui était à ses côtés. Il le prit contre lui.

- Que vous arrive-t-il mon aimé ? Lui demanda son brun.

- La vision de Morgana. Et si nous n'arrivions pas à la changer ? Et si ...

Son sorcier venait de poser ses lèvres sur les siennes.

- Vous allez y arriver. Lancelot et Gwaine seront là pour vous aider. Sir Leon aussi. Et votre ange gardien fera tout pour vous protéger.

- Mais qu'il fasse attention à lui. Je ne saura vivre s'il lui arrivait quelque chose.

- Il ne vit que pour vous.

- Alors il doit mourir en même temps que moi. Donc si je survis au prochain combat, il le doit aussi.

- Mais...

Il le fit taire à son tour à l'embrassant.

- Tu allais dire une bêtise.

Ils se mirent front contre front.

Il avait besoin de cette proximité.

- Et Morgana. Est-elle protégée ?

- Oui. Morgause ne pourra pas se servir d'elle.

- Bien.

Il prit le visage du brun entre ses mains puis il l'embrassa sur le front, ses joues pour finir par ses lèvres. Le premier était chaste. À peine un effleurement. Puis le second était plus appuyé. Le troisième devint plus réel, leurs lèvres se mouvant. Le quatrième, leurs langues se rencontrèrent. Le cinquième était langoureux. Un vrai baiser amoureux.

- Je vous aime, mon ange gardien.

- Je vous aime aussi mon prince.

Ils s'embrassèrent une nouvelle fois jusqu'à ce qu'on frappe à la porte.

- Prince, ils sont là. Je les ai conduis chez Gaius, comme vous me l'avez demandé.

- Merci Leon.

- Merci à vous de m'avoir fait confiance.

Ils avaient avoué au chevalier roux la magie de Morgana et celle de Merlin. Il voulait que ses futurs chevaliers sachent. Il savait que Leon ne dirait rien au Roi parce que dans son autre vie, Leon avait été sauvé par des druides et il avait tenu pour eux. Donc, il n'avait rien contre la magie.

Ils avaient donc avoué la magie de sa sœur et de son valet au chevalier et lui avaient expliqué qu'après une vision de Morgana, ils savaient qu'ils allaient être attaqués. Il avait demandé à Merlin de faire revenir Lancelot et Gwaine. Qu'ils seraient bientôt à l'orée de la forêt. À ce moment-là, il faudrait les amener de nuit, chez le médecin, qui était au courant du secret lui aussi.

- Je sais que je peux compter sur toi. Va te reposer. La longue journée de sommeil est pour bientôt.

- Bien, Prince. Merlin.

Le chevalier sortit.

Il enlaça de nouveau son sorcier. Leur amour, par contre, ils n'en avaient parlé qu' Morgana, Gaius et Gwen pour qu'elle arrête de le vouloir. Ses chevaliers seront après la bataille.

- Reste avec moi cette nuit. Je ne veux pas consommer notre amour, mais te garder dans mes bras.

- Et si on rentrait dans votre chambre ?

- Qui rentrerait à part ma sœur et toi ?

- Votre père.

- Père frappe avant d'entrée. Si tu ne veux pas, je comprend.

- Non. Je veux. Je veux dormir dans vos bras.

Il sourit devant ses rougeurs. Il caressa ses joues puis il posa un baiser dessus.

- Alors viens. Nous parlerons à tes amis, comme convenu, demain.

- D'accord.

Là, dans son lit avec Merlin, il rêva à ce que serait sa vie quand il serait Roi. Car des nuits ainsi, il en vivrait chaque nuit quand il porterait la responsabilité du Royaume.

¤¤¤

- Vous êtes quoi ? Demanda Gwaine en regardant Morgana et Merlin.

- Des sorciers, mon ami. Enfin, si tu me considères comme un ami. Dit son brun.

- Je ne t'ai jamais considéré comme un ami, mais comme un frère de cœur, Merlin. Et cela ne change rien. Je conçois que Lady Morgana soit une sorcière, mais toi ? Maladroit comme tu es.

Il vit son amant sourire en tapant le bras gauche de Gwaine.

- Tu es méchant.

Son futur chevalier se leva puis étreignit Merlin en lui ébouriffant les cheveux.

- Lancelot ? Je sais que tu savais pour Merlin...

- Donc vous savez, Prince Arthur, que le fait que Lady Morgana soit une sorcière ne me dérange pas.

- Merci. Et vous, Perceval, c'est bien ça ?

- Oui, Prince Arthur. Je n'ai rien contre la magie. Lancelot m'a parlé de son ami avec énormément de tendresse. Je sais que sa magie et je suppose que pour cette Lady c'est pareil, c'est une bonne magie. Si je peux vous aider, je le ferai.

- Merci.

Leon était avec eux dans l'atelier de Gaius.

- Bien. Maintenant, parlons du plan d'attaque.

Notre destinWhere stories live. Discover now