Chapitre 17

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Arthur venait de rendre visite au dragon. Ce dernier venait de lui apprendre que rien ne pourrait défaire la jeune druidesse de son sort. Elle allait mourir.

- Arthur, qu'y-a-t-il ?

Il regarda sa sœur. Il devait mentir.

- J'ai un mauvais pressentiment pour cette sortie à la chasse.
- N'y vas pas.
- Je le dois. J'ai besoin de m'éloigner un peu de Camelot.
- Je viens avec vous.
- Morgana.
- Tu as peut-être ton ange gardien, mais deux sorciers peuvent être utiles.

Il lui sourit.

- Merci.

Malgré les dires du dragon, il avait pu garder sa sœur de son côté, il pourra peut-être sauvé la druidesse.

¤¤¤

Ils étaient loin du château, mais toujours sur leur terre quand il la vit. La pauvre était dans une cage. Il lança son cheval pour parler à l'homme conduisant la carriole où se trouvait la cage.

- Qui êtes-vous et qu'a fait cette jeune femme ?
- En quoi cela vous regarde ?
- Je suis le Prince Arthur, vous êtes sur mes terres.
- Pardon, Prince Arthur. Je me nomme Halig. J'amène cette druidesse à votre père contre un peu d'argent.

Il prit la bourse qu'il avait et la lui donna. Il avait eu un autre flash dans la nuit, il avait bien fait de prendre de l'argent.

- Tenez. Je l'amènerai moi-même à mon père. Nous n'aimons pas trop les étrangers pas ici. Partez.
- Merci Prince Arthur.

Alors qu'il était hors de portée d'ouïe, il se tourna vers son valet.

- Merlin, peux-tu le suivre un peu pour vérifier qu'il quitte bien nos terres ?
- Bien sûr.

Il descendit de son cheval et s'approcha de la cage.

- N'ayez pas peur, nous allons vous délivrer. Il est hors de question que vous rencontrez mon père.
- Mais vous...
- J'ai menti. Le fait que vous soyez une druidesse ne fait pas de vous un mon...

Il ne pouvait pas dire un monstre. Car il se souvenait à quoi elle ressemblait la nuit.

- Un être mauvais. Morgana, peux-tu lui parler ?
- Bien sûr.

Il recula pour laisser sa sœur l'aider à faire descendre la jeune femme. Il vit Merlin revenir et s'approcher de lui avant de descendre de cheval.

- Il est partit.
- Bien. Merci.
- C'est mon devoir Arthur.

Il le vit regarder la jeune femme.

- Qu'allons-nous faire d'elle ?
- Nous ne pouvons pas l'amener à Camelot, mon père pourrait la trouver.
- Je ne peux pas être au milieu des gens. Dit la jeune femme.
- Pourquoi ? Demanda Merlin.
- Je ne suis pas une simple druidesse, je suis maudite.
- Maudite ? Par qui ? Demanda-t-il.
- Ma mère. C'était une sorcière.
- Ma pauvre. Dit Morgana en lui prenant ses mains dans les siennes. Mais que t'arrive-t-il quand tu es maudite ?
- Je me transforme en bête cherchant à tuer toutes les nuits à minuit.
- Si une sorcière t'a maudite, une autre sorcière ou un sorcier pourrait enlever le sort, non ? Demanda-t-il.
- Je l'ignore.

Il regarda sa sœur puis son valet.

- Qu'en pensez-vous ? Merlin, mon ange gardien peut faire quelque chose ?
- Il n'a pas ses livres.
- Il en a besoin ?
- Pour certain cas, oui. Je peux aller les chercher pour lui.
- Vas-y. Fais attention.
- Je vous le promet.

Quand il fut hors de vue, il sentit Morgana s'approcher de lui.

- Tu aurais pu lui demander normalement, Uther n'est pas là.
- J'ai peur de faire une erreur en rentrant au château si je commence à avouer la vérité ici.
- Quelle vérité ? Demanda la jeune femme.
- Merlin est un grand sorcier, mais nous le cachons pour que mon père ne s'en prenne pas à lui. Même si je sais qui il est, et qu'il sait que je sais, nous parlons de cela indirectement pour le protéger.
- Vous tenez à lui. Lui dit la jeune femme.
- Oui. C'est mon meilleur ami.
- Vous êtes un homme bon. J'ai bien fait de vous parler.
- Merci. Par contre, j'ai oublié de vous demander, comment vous appelez-vous ?
- Freya.

Notre destinWhere stories live. Discover now