Chapitre 40

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Malgré ses dires, Arthur avait peur que Merlin le quitte. Il avait peur que son sorcier pense qu'il s'est servi de ce qu'ils avaient déjà vécu pour le séduire. Qu'il lui en veuille de lui avoir caché tant de temps la vérité.

Toute la journée, il n'avait cessé de penser à son sorcier. Peu importe les dires de Morgana, il ne pourrait respirer que lorsqu'il verrait Merlin.

Il essayait de lire un traité que son père lui avait confié quand on frappa un coup à la porte avant d'entrer.

- Merlin !

- Prince Arthur. Dit le brun le visage neutre.

Il sentit son cœur se serrer. Son amant lui en voulait. Mais il vit son père derrière son sorcier.

- Père.

- Arthur. Il paraîtrait que tu as une relation charnelle avec ton valet.

- Ce ne serait pas la dame de compagnie de Morgana qui vous l'a dit ? Si c'est le cas, sachez qu'elle voulait mes faveurs pour atteindre le trône. Morgana le confirmera. Par contre, oui, je suis épris de mon valet, mais non, nous n'avons pas de relation charnelle.

Il vit son père regarder son brun qui était dans le coin de la pièce.

- Père...

Il s'approcha de ce dernier.

- ... je vous rappelle que je ne suis pas le seul membre de la famille royale a avoir un faible pour les hommes.

Il vit la surprise sur le visage de son paternel.

- N'oublies pas que tu dois te marier et avoir descendance.

- Je sais.

Oui, il le savait, mais il avait d'autres plans.

- Bien.

Son père sortit.

- Merlin...

Son sorcier l'embrassait en tenant son visage entre ses mains.

- Vous êtes fou mon prince. Vous auriez dû nier notre relation.

- Jamais. Je t'aime Merlin. Un jour, je lui dirais qui tu es réellement et quelle est ta vraie place à mes côtés. Du moins, si tu veux toujours de moi, malgré que je viens du futur ?

- J'y ai pensé toute la journée. Cela n'a pas dû être facile pour vous Arthur de vivre de nouveau certains moments de votre vie. De sauver ou non certaines personnes. Vous avez pu compter à un moment sur Lady Morgana et maintenant, vous pourrez compter sur moi.

- Tu ne m'en veux pas ?

Son sorcier l'embrassa tendrement.

- Non. Je comprends votre décision de vous taire jusqu'à maintenant. Puis vous m'aimez, moi, un sorcier.

- Plus que ma propre vie.

Il l'embrassa à son tour en l'enlaçant par la taille.

¤¤¤

Il était avec Merlin et Morgana. Il venait de leur parler de sa vision.

- Comment partir là-bas sans paraître suspect envers Uther ? Demanda sa sœur.

- Je peux y aller seul. Dit Merlin. Je peux vous demander un congé pour aller voir ma mère souffrante.

- Je ne veux pas te laisser partir seul, mon aimé.

- Je vais avec lui. Dit sa sœur. Moi aussi, j'ai besoin de m'aérer. Et Ealdor est un visage calme. Je ne risque rien. Puis quel meilleur guide qu'une personne de là-bas ?

Il regarda son aimé et sa sœur, il savait qu'ils étaient les seuls à pouvoir régler ce problème, sa présence n'était pas utile. Mais il avait quand même peur pour eux.

- Je ne pourrais vous manquer que je serais de retour mon Prince.

Il l'enlaça.

- Tu passes la porte que tu me manques déjà. Puis même si vous êtes tout deux de grands sorciers, je vais...

Son brun le fit taire en l'embrassant.

- Finissez ainsi Arthur. Nous sommes de grands sorciers. Nous reviendrons.

Il l'embrassa à son tour puis quand ils se séparèrent, il prit Morgana dans ses bras.

¤¤¤

Il regardait Morgana et Merlin quitter Camelot. Il avait pensé à d'autres plans, mais celui qui avait le plus de chances de réussir était celui-ci.

- Prince Arthur. Tout va bien ?

- Leon. Oui. C'est l'heure de l'entraînement ?

- Oui, majesté.

- Leon, si mon père n'est pas présent, appelez-moi juste Arthur.

- Je ne...

- Nous avons presque grandi ensemble Leon. S'il vous plaît.

- Bien, Arthur.

Sous un sourire, ils partirent au terrain d'entraînement.


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