Chapitre 37

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Arthur n'était pas Roi. Son père allait bien et ce dernier avait questionné lui-même les fanfaron qui avaient voulu l'empoisonner.

Odin allait payer son affront. Son père était des plus énervé. Mais il avait réussi à la raisonner pour ne pas attaquer sans réfléchir.

Il rentra dans sa chambre avec son aimé après le banquet qu'il y avait eu en son honneur. Il sourit en regardant les cadeaux de Morgana et de Merlin côte à côte. Sa sœur lui avait offert une chemise, de couleur vert foncé. Elle était magnifique.

Son aimé l'enlaça.

- Encore joyeux anniversaire Arthur.

- Merci.

Il se tourna puis après avoir caressé ses joues, il l'embrassa langoureusement.

- Je vous aime Arthur.

- Je t'aime tout autant.

Ils se sourirent avant de s'embrasser, encore et encore.

À bout de souffle, ils se mirent front contre front.

- Merlin, c'est quand ton anniversaire ?

- Je suis né au moment de l'équinoxe d'automne.

- Qui est ?

Il vit son brun sourire.

- Entre le 21 et le 24 septembre. Mère étant seule, ne sait pas exactement le jour de mon année de naissance.

- J'ai raté ton anniversaire. Pourquoi ne pas me l'avoir dit ? Quelqu'un te l'a souhaité ?

- Non.

- Merlin, dis-moi ce qui te plairait ? Je ferais tout ce que tu voudras.

- J'ai déjà eu un magnifique cadeau, vous m'aimez Arthur, vous, le Prince, l'héritier de Camelot. Vous m'aimez moi, un sorcier.

- C'est toi mon plus beau cadeau Merlin. Je t'en prie, dis-moi ce qui te plairait comme cadeau. Une augmentation ? Un atelier rien que pour toi ? Un cheval ? Des vacances ? Revoir ta mère. Peu importe, dis-moi.

- Je voudrais, dormir avec vous cette nuit.

- Cela ne peut pas être ton cadeau. Car j'allais te le demander.

Il le vit sourire les joues rougies.

- J'ai déjà tout ce qu'il me faut.

- Bien, je trouverais moi-même.

Il l'embrassa encore avant de se déshabiller et de s'allonger dans son lit.

Qu'est-ce qu'il aimait avec Merlin dans ses bras. Même s'il était heureux que son père soit en vie, le moment où il serait libre avec son sorcier n'était pas pour tout de suite.

¤¤¤

- Quoi ? Mais pourquoi il n'a rien dit ? Demanda sa sœur.

- Je ne sais pas. Et il ne veut rien. Mais je veux lui faire un beau cadeau. J'ai demandé à ce qu'il reçoive un peu plus d'argent car il est l'apprenti de Gaius et mon valet. Mais ce n'est pas un vrai cadeau. Je ne sais pas quoi lui offrir.

- Nous trouverons petit frère.

Il l'enlaça.

- J'avais raison. Dit Morgana.

- Sur quoi ?

- Cette couleur te va très bien.

Il portait le cadeau de sa sœur.

- Merci. Tu as toujours eu bon goût.

Il posa un baiser sur son front.

- Sinon, tu voulais me voir pour quoi ? Demanda-t-il.

- J'ai eu une vision. Un homme est à la recherche d'un œuf de dragon.

Des flash lui revinrent. L'ancien apprenti de Gaius. Le mensonge de Merlin.

- Je dois voir quelqu'un.

- Qui ?

Devait-il la présenter au grand dragon ?

- Suis-moi.

Discrètement, ils se glissèrent dans les sous sol.

- Prince Arthur, Lady Morgana.

- Un... Un dragon. Souffla sa sœur.

- Morgana a eu une vision. L'ancien page de Gaius va venir voler le troisième fragment du triskèle d'Ashkanar pour retrouver un œuf de dragon. Et il existe vraiment.

- Je ne suis donc pas le seul. Vous m'apportez une très bonne nouvelle. Je n'ai pas eu de vision de l'ancienne religion, donc ce n'est pas pour aujourd'hui. Peut-être que le fait que ce soit Lady Morgana qui a eu la vision, veut dire que vous pouvez empêcher l'histoire de se reproduire bien avant l'arrivée de l'homme à Camelot.

- Vous avez sûrement raison.

- Prince Arthur. J'aimerai voir cet œuf, mais je ne le peux pas ici, alors protégez-le jusqu'à ce que je puisse le voir, même éclos.

- Je vous le promet.

Ils remontèrent et sortirent en faisant attention de ne pas être vu.

- Alors, que faisons-nous ? Lui demanda sa sœur.

- Nous allons à la recherche de l'oeuf.


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