Fayyed "minot" des quartiers Nord de Marseille qui essaye tant bien que mal et au fil des années, de sauver sa mère des griffes de son crapuleux père. Mais le destin peut mener à des fins tragiques...
Yousra jeune fille coincée dans sa cité. Son inn...
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OMNISCIENT
Marseille, Font vert, 02h04, 10 avril 2008
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Fayyed : Non reste chez toi tu va...
Yousra : Non, t'inquiète juste reste ou t'est.
Fayyed : Yousra...
Elle lui raccrocha au nez à contre cœur tout en grimaçant. Yousra savait qu'il y'avait quelque chose qui clochait. Déjà, elle se demandait comment il a pu avoir son numéro. Tout en enfilant un gilet et des claquettes, ses méninges travaillèrent à toute vitesse pour essayer de trouver ce qui a pu lui arriver. Elle sorti de chez elle discrètement, clefs à la main. Tout le monde dormait à cette heure ci. Yousra était en réalité morte de peur que quelqu'un la voit, mais elle devait impérativement le rejoindre.
Fayyed était debout et faisait nerveux les cents pas le cerveau sans dessus dessous. Ses nerfs, ils étaient à son maximum. Il se retenait de ne pas frapper tout ce qu'il y'avait sur son passage. Il tremblait de rage. Lorsque que Fayyed était monté chez lui après avoir échappé le viel homme qui était soit disant un ami de son défunt père. Sur sa table était posé une lettre avec son nom et son prénom. Il pensa directement à Awadi, le seul à pouvoir entrer chez lui.
En soufflant il l'avait ouvert après s'être assis sur son canapé. Il l'avait déplié sans délicatesse puis s'était complètement statufié. Sa haine et sa peine s'agrandissait au fur et a mesure qu'il parcourait ces mots;
Mon fils je viens de faire quelque chose d'impardonnable. Si tu lis ça c'est que mon ami a bien tenu sa promesse. Tu doit être seul maintenant, je n'aurait pas pu supporter d'être loin de Nouria. Tu pense que je la déteste parce que je la frappait alors que je l'aime plus que toi je te jure c'est juste que , je sais pas pourquoi j'ai fait tout ça encore maintenant je réalise pas. Je peut pas la quitter, je peut pas je vais partir avec elle je peut pas supporter. Supporter ton regard plein de rage. J'ai jamais eu l'occasion de te montrer que je t'aime aussi mon fils. Je sais que maintenant tu me déteste du plus profond de ton âme. Alors que ta mère, t'aurait pu retourner le monde pour elle. Tu la regardait toujours avec des yeux brillant. J'étais jaloux peu être. L'alcool m'a eu et ma haine aussi. Je sais que je vais aller en enfer. J'ai du sang sur les mains. Je voulais aussi te dire que je suis malade, je sais plus quel nom de maladie de merde c'est, mais ça se soigne pas. Je savais mais je voulais pas plus de soins. Et avec l'alcool ça arrangeait rien. Je m'en veut d'avoir traîner de force ta mère avec moi. J'espère que tu me pardonnera.
Ton père.
Et le voilà sur ce toit qu'il n'avait pas vraiment choisi au hasard. Il avait besoin de quelqu'un sur qui se reposer.
