𝑄𝑢𝑎𝑡𝑟𝑒

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OMNISCIENT

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OMNISCIENT

Font-Vert, Marseille,
20h30, 7 septembre 2004

Fayyed claqua la porte de chez lui et fronça les sourcils en constatant que l'appartement était complètement silencieux. Il posa son sac ou il y'avait toutes ses affaires de foot au sol puis commença à enlever sa veste en marchant jusqu'au salon. Il vit son père devant la télévision une petite bouteille d'alcool dans la main et la télécommande dans l'autre.

Fayyed se mit devant Mohand pour le regarder dans les yeux. Ce dernier l'ignora littéralement toujours le regard dans le vide de la télé.

Fayyed : Elle est où maman ?

Une fois de plus l'homme affalé sur le canapé fit comme si Fayyed n'était pas la en fixant la télévision les yeux rougis de fatigue. Ce dernier serra la mâchoire et soupira bruyamment en abandonnant car il ne voulait pas coopérer pour partir la chercher dans le petit appartement.

Il avait fait la cuisine, la salle de bain puis la chambre et c'est la où le jeune homme a touvé sa mère. Fayyed fronça les sourcils et serra les poings.
Nouria était assise au sol ensanglanté et le visage remplis d'hématomes bleutés, les joues humides elle pleurait à chaudes larmes.

Elle n'avait plus de forces.
Fayyed se précipita pour s'accroupir à ses côtés et en prenant le visage fin de sa mère entre ses deux mains. Cette dernière leva les yeux vers son fils et c'est à ce moment là que bizarrement elle se rendit compte qu'il grandissait de jour en jour ce qui la fit sourire légèrement.

Nouria : Fayyed...

Fayyed : C'est lui qui t'a fait ça hein? Il t'a encore touché ?!

Nouria : T'inquiète pas mon fils. En passant sa main dans les cheveux de Fayyed.

Les yeux de Fayyed s'inondèrent de larmes. Des perles salées de tristesse qu'il verse pour sa mère qui n'a plus assez de larmes pour le faire elle même.
Il pleure de haine, pour tout ce que son père fait subir a sa mère. Il ferma les yeux et essuya ses joues humides et se redresse le regard noir.

Fayyed : J'vais le tuer, j'vais le tuer!

Après l'avoir aidé a s'allonger sur le lit, le jeune garçon se dirigea d'un pas décidé vers la cuisine. Son sang bouillonait dans ses veines tellement ses nerfs était à vifs. Rien que de penser à son père lever la main une énième fois sur sa mère le rendait complètement dingue.

Dans la cuisine, il ouvrit le tiroir et en sortit un couteau. Il le referma violemment et rejoignit le salon en vitesse. Aussi rapide qu'un éclair Fayyed avait saisit la télécommande pour éteindre la télé et se mit en face de Mohand.

𝐹𝑎𝑦𝑦𝑒𝑑 - « 𝐿𝑒 𝐶ℎ𝑎𝑟𝑚𝑒 𝐷𝑒 𝐿𝑎 𝑇𝑟𝑖𝑠𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒 »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant