𝑄𝑢𝑎𝑟𝑎𝑛𝑡𝑒-𝑠𝑖𝑥

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OMNISCIENT

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OMNISCIENT

Bruxelles,Belgique,
17h58, 11 janvier 2011

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Alors que Fayyed assis sur un banc croqua son sandwich avec à côté sur le banc une canette de coca. Il avait l'air pensif en dégustant ses frites. Juste avant il avait pris ses médicaments pour éviter des douleurs digestives après manger. Encore un inconvénient de sa maladie. Mais Fayyed devait désormais vivre avec.

Son téléphone sonna, Fayyed le sortit de la poche de sa doudoune et fronça les sourcils. C'était un numéro inconnu. Il décrocha quand même.

Fayyed : Ouais ?

Yousra : Allo ? Fayyed t'est où ?

Fayyed : Je croyait tu voulais plus me voir.

Yousra : Commence pas, t'est ou ?

Fayyed : Chez ta soeur.

Et il raccrocha.

Fayyed ricana légèrement tout seul en mâchant toujours. Il était concentré dans sa nourriture jusqu'à ce que son téléphone sonne encore une fois. Cette fois il savait qui c'était.

Fayyed : Quoi encore ?

Yousra : T'est où ? Je rigole pas.

Fayyed : Je sais pas moi, j'ai dépassé la statue qui pisse. J'suis devant un snack sur un banc.

Yousra : J'arrive, reste ou t'est !

Fayyed : Ouais ouais.

Fayyed la connaissait par cœur. Il savait qu'elle s'en voulait. Elle était méchante hier soir. Et cela a dû la ronger d'avoir agi ainsi, elle était profondément gentille et elle pensait l'avoir vexé au plus haut point. Il était conscient que tout était de sa faute et que sa haine était justifiée.

Yousra elle était déjà dans le métro direction le quartier de Stalingrad, elle venait de sortir de cours. Elle voulait aller le voir pour s'excuser, et pour connaître ses véritables intentions. Vêtue d'un manteaux, d'un jogging, d'une énorme écharpe et d'une paire de ugg grises au pied. De plus elle sortait de cours car elle avait encore son sac à main noir sous le bras. Elle était équipé pour lutter contre le froid et son visage se voyait à peine sous son écharpe.

Une fois arrivé en face du snack comme l'avait dit Fayyed elle remarqua ce dernier assis sur un banc en buvant ce qui semblait être le fond de sa canette.
Elle souffla un coup et s'avança vers lui.

Ce dernier haussa les sourcils en la voyant venir après l'avoir analysé rapidement de haut en bas.

Fayyed : Je savait pas qu'on était au pôle nord.

𝐹𝑎𝑦𝑦𝑒𝑑 - « 𝐿𝑒 𝐶ℎ𝑎𝑟𝑚𝑒 𝐷𝑒 𝐿𝑎 𝑇𝑟𝑖𝑠𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒 »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant