𝑉𝑖𝑛𝑔𝑡-𝑐𝑖𝑛𝑞

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OMNISCIENT

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OMNISCIENT

Marseille, Font vert,
19h22, 25 mars 2008

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Alors que la nuit tombait,Yousra se précipita vers l'entrée pour ouvrir à son père. Ce dernier rentrait de plus en plus fatigué du travail, Yousra l'avait remarqué, il avait l'habitude de lire tranquillement le journal provençal après la dernière prière de la journée. Ensuite il allumait la télé puis regardait le match du soir. Désormais sa routine avait changé, il rentrait exténué et luttait même pour rester éveillé après la douche afin d'effectuer la dernière prière.

Yousra avait la capacité de remarquer ces choses tôt, elle en avait fait part à sa mère mais cette dernière n'y avait pas donné plus d'importance. "Avec l'âge c'était normal" disait t'elle. La jeune fille savait que c'était une des causes mais son côté protecteur avec son père avait souvent tendance à ressortir.

La jeune fille lui embrassa la joue avant de prendre les sacs qu'il portait. Il avait encore son tablier sur lui qui avait encore les taches de sang dû à son métier de boucher.

Yousra : Ça va baba ?

Said : Oui hamdoulah, j'ai les pieds en feu w'Allah.

Yousra : Va faire ta douche j'vais te préparer un truc pour te soulager un peu.

Said : Ne t'embête pas benthi.

Yousra : Non t'inquiète pas va y !

Finalement il renonça puis s'enferma dans la salle de bain pour faire couler l'eau. Yousra était seule à la maison sa mère était chez sa tante, Djamila allait dormir chez sa copine et Mehdi lui ne devait pas tarder à sortir du travail. La jeune algérienne prépara donc une bassine d'eau chaude avec à l'intérieur de la levure chimique et quelques huiles essentielles et à côté un dommage pour les pieds avec du sel et de l'huile d'olive. Elle lui avait déjà fait ce genre de soins, Yousra savait donc quoi faire et aussi que ça le soulageait vraiment.

Une fois que Said sorti de la salle de bain, Yousra apporta la bassine et une brosse exfoliante dans le salon avec le gommage. Said s'asseya en soupirant.

Said : Astaghfirou'Allah.

Yousra : Papa soulève un peu ton pantalon.

Alors elle commençais à prendre soin de son père qui était de plus en plus fatigué en rentrant. Si elle ne le faisait pas personne n'allait le faire et c'est ce qui l'a rendait triste. Elle n'abandonnera jamais son père, Yousra l'aimait plus que sa vie. Malgré son autorité qui lui en avait fait bavé elle ne lui en a jamais voulu pour ça.

Des bruit de clefs ouvrant la serrure de la porte se firent entendre, au même moment Yousra avait fini. Djemaa débarqua dans le salon. Elle haussa les sourcils en voyant sa fille et son mari.

𝐹𝑎𝑦𝑦𝑒𝑑 - « 𝐿𝑒 𝐶ℎ𝑎𝑟𝑚𝑒 𝐷𝑒 𝐿𝑎 𝑇𝑟𝑖𝑠𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒 »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant