𝑄𝑢𝑖𝑛𝑧𝑒

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YOUSRA

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YOUSRA

Marseille, Le pacha palace,
02h00, 21 février 2008

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Le son était assourdissant, les musiques défilaient et la piste de danse au milieu de la salle était constamment animée.
Moi, j'étais sur la table où il y'avait ma famille. J'était seule, papa était parti depuis longtemps car il ne supportait pas les grands événements avec beaucoup de monde etc. C'était pas son délire, il était juste venu à la mairie et pour embrasser Ayoub et Fatou. Maman, elle, n'allait pas tarder à partir, Mehdi allait l'accompagner à la maison car elle était fatiguée. Il était deux heures du matin, m elle qui avait pour habitude de dormir à vingt et une heures maximum, il était très tard.

Il va l'accompagner mais il compte revenir, c'est le mariage de son fidèle ami, c'était aussi un bon ami d'enfance pour nous. La salle était à quinze minutes de route de chez nous. Ça sera rapide.

Accoudée sur la table le menton posé sur ma main je regardait les gens s'amuser un sourire au lèvres. J'étais bien trop coincée pour danser avec eux, même si les musiques préférées passaient je restait collé à ma chaise. Je profite à ma manière. Certains vont penser que je m'exclue mais peu m'importe, j'aime bien moi.

Je sens un tapotement sur mon épaule, je toune la tête et découvre Kimia. Elle avait l'air de s'amuser comme pas possible. Elle était essoufflée, c'est vrai que le mélange de musiques congolaises algériennes faisaient danser tout le monde.

Kimia : Viens danser !

- : Non non, je suis bien là. Va y toi va danser je te regarde !

Kimia : Mais viens orgh tu veut jamais !

- : T'inquiète Kimia je m'ennuie pas.

Kimia : Bon... je te laisse mais je reviens hein !

- : Ah ah, vas-y !

Elle me tape sur la main et se précipite vers le milieu en dansant. Je rigole en secouant la tête. Elle est tellement drôle.
Quelques minutes plus tard j'entends des rires à ma gauche, je fronce les sourcils et toune la tête. Je trouve un groupe de garçons en train de rigoler, ils étaient tous en costume de couleurs a peu près différentes.

Mais avant de tourner la tête pour me re concentrer sur les danses des invités, je tombe sur une silhouette que je connaissait bien désormais.

Fayyed.

C'est vrai qu'il était là lui aussi. je l'avait déjà vu à la mairie, je sais pas si lui m'a vu mais personnellement je n'ai pas pu passer à côté. Quand il tourne la tête vers moi je repose aussitôt mon regard sur la piste de danse en avalant ma salive. La honte j'espère qu'il m'a pas vu en train de le regarder.

𝐹𝑎𝑦𝑦𝑒𝑑 - « 𝐿𝑒 𝐶ℎ𝑎𝑟𝑚𝑒 𝐷𝑒 𝐿𝑎 𝑇𝑟𝑖𝑠𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒 »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant