Fayyed "minot" des quartiers Nord de Marseille qui essaye tant bien que mal et au fil des années, de sauver sa mère des griffes de son crapuleux père. Mais le destin peut mener à des fins tragiques...
Yousra jeune fille coincée dans sa cité. Son inn...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.
OMNISCIENT
Font-vert,Marseille, 19h04, 26 janvier 2011
-
Sabri : Tu m'emboucane ? Dit moi tu rigole w'Allah.
Fayyed : Non zeh, j'ai quel âge.
Sabri : Mais Fayyed pourquoi ?? W'Allah t'abuse mon cousin t'avait tout et tu nique ça.
Fayyed : Me rend pas fou Sabri. Si tu veut continuer c'est sans moi, faudra s'arranger avec Yassine. Comme avant.
Sabri : Mais explique pourquoi !
Fayyed : J'ai plus envie de ça, ça m'intéresse plus, j'ai d'autre projets en plus.
Awadi : En plus ça faisait un moment il calculait plus trop depuis qu'il a été au Maroc. C'est pas...
Fayyed : J'vais me marier.
Awadi et Sabri : HEIN !???
Fayyed souffla un rire et croqua dans son sandwich. Sabri et Awadi étaient dans leur appartement QG. Pour Fayyed, cela allait être la dernière fois. Il voulais juste expliquer là situation à ses amis avant que Yassine reprenne les commandes.
Awadi : Tu mens.
Fayyed : Bah non. Si je vous le dit. Y'a pas que toi qu'est casé le couz.
Awadi : Avec Yousra ?
Fayyed : Qui d'autre ?
Awadi : J'avoue putain je suis trop content frère, w'Allah tu mérite à fond. Et même on a toujours su que vous deux c'était écrit. Pouahaha je me languie le mariage !
Fayyed hocha la tête un léger sourire au lèvres. Lui même avait du mal à y croire. Tout c'était arrangé avec le père de Yousra, avec Yassine. Il avait réglé tout ses problèmes. Il se sentait bien et commençait à voir le bout du tunnel. Et c'était peu être psychologique, mais sa maladie ne s'empirait pas vraiment plus que cela. Grâce à Dieu, il prenait correctement son traitement sous les menaces de Yousra. Cependant il était quand même dans l'attente non pressé d'un donneur.
Awadi : Sabri tu dit rien ?
Sabri avait l'air dans ses pensées. Il fixait le vide l'expression neutre. Il se redressa pour planter son regard dans celui de Fayyed.
Sabri : Ça me fait penser à quand on était minots. Putain ça passe vite. Mabrouk, je suis content pour toi mon frère.
Fayyed hocha la tête, leurs amitié a toujours été pudique. Fayyed fut donc surpris en voyant son ami d'enfance s'approcher de lui pour lui faire une accolade fraternelle. Sa sincérité se voyait, ses yeux étaient légèrement brillants.
