Fayyed "minot" des quartiers Nord de Marseille qui essaye tant bien que mal et au fil des années, de sauver sa mère des griffes de son crapuleux père. Mais le destin peut mener à des fins tragiques...
Yousra jeune fille coincée dans sa cité. Son inn...
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OMNISCIENT
Marseille, Hôtel Kyriade, 21h18, 14 juin 2008
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Il était vingt et une heures du soir et Fayyed était dans un hôtel. Assis sur le bout du lit, vêtu de noir il y'avait autour de lui deux hommes. Hakim Karim et Abdoulaye. Ces trois là étaient dans le réseau et s'occupaient des go fast. Les go fast consistaient à effectuer une transaction de stupéfiants ou bien d'armes par l'autoroute. Ici l'objectif était, à l'aide d'une voiture rapide remplie de litrons de résine de cannabis et d'herbe, de rouler jusqu'a Granada, petite ville en Espagne, en moins de dix heures.
Habituellement, c'était Hakim Abdoulaye et Karim qui s'en occupaient avec un homme de plus. Ce n'était pas les premiers ni les derniers. Des flics en filatures arrivaient parfois à arrêter le convoi et à saisir de la drogue. C'était déjà arrivé aux associés de Fayyed mais à chaque fois qu'une équipe de go fast se faisaient arrêter, encore plus se formaient par la suite. Ils donnaient énormément de fil à retordre au policier.
Ce n'était donc pas à Fayyed d'effectuer cette tache. Cependant il devait s'entretenir avec des narco-trafiquants en Espagne pour leurs fournir de la drogue. Fayyed avait également ce rôle la. De sa marchandise il en faisait passer en gros en Espagne et cela lui rapportait une somme astronomique. Il fallait donc que Fayyed soit présent. C'était rare de faire passer de drogue de France à l'Espagne. Preuve qu'il avait la meilleure drogue au meilleurs tarifs.
Il avait organisé parfaitement le voyage et il était avec trois professionnels. Il avait confiance en leurs efficacité et en leur savoir faire. Une voiture appelé l'ouvreuse se chargera d'assurer que la voie soit libre pour la voiture porteuse qui transportera la cargaison. Fayyed allait être avec Abdoulaye dans la voiture porteuse.
Notre algérien se releva pour se diriger vers la table qu'il y'avait au fond de la petite chambre. Il y mit à plat une carte dessus, entouré en rouge les endroits importants de leurs voyage. Ils connaissaient la route par cœur mais le rappel était nécessaire pour éviter la perte de l'ouvreuse ou bien que l'ouvreuse perde sa porteuse. Ils n'avaient pas droit à l'erreur. Autour de lui c'étaient regroupés les trois hommes. Chacun était concentrés sur leurs travail. Ils connaissaient également la route sur le bout des doigts.
Fayyed : De Marseille on va passer par Nîmes, Montpellier, Perpignan. Au péages soyez à l'affût, ralentissez un peu. Après en arrivant vers la frontière, vous ralentissez, normalement y'a pas de condés. Si y'en a et qu'ils vous contrôlent restez calme donnez leurs les papiers pas de vagues. Soyez sereins. Après en Espagne on va dépasser le Perthus. De là on bombarde. On passe par Figueras, Barcelone, Valence, Alicante et Murcie pour arriver à Granada.
Le trajet devait être rapide. Et les arrêts pour mettre l'essence, appelées ravitaillement, devaient être effectués sans traîner. Non seulement il y'avait un risque de poursuite avec les policier mais également il y'avait le risque de se faire braquer par une équipe adverse de voyou. Dans ces voitures il y'avait le pacole avec des milliers d'euros en jeu. Certains seraient prêts à tout.
