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éclipse
/ɪˈklɪps/
𝟷. disparition temporaire d'un astre dans l'ombre ou la pénombre d'un autre
𝟸. absence, disparition, perte de popularité de quelqu'un, d'une activité
les poètes pensaient que patrocle était la moitié de l'âme d'achille. mais il...
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Parfois, un être magnifique pouvait cacher la plus horrible des âmes, et le plus noir des esprits. C'était ce qu'il se passait avec cette journée.
Le soleil réchauffait la peau bronzée de la brune, qui sirotait un jus d'orange au bord du sa piscine. Elle semblait tellement innocente, le cœur protégé de toutes les cruautés du monde dans lequel elle vivait.
Cela faisait officiellement un mois qu'elle et le blond avaient décidé de faire un bout de chemin ensembles, et ils avaient prévu de se retrouver seulement tous les deux ce soir, sur la plage où ils s'étaient vus pour la première fois. En un peu plus d'un mois à Outer Banks, la jeune fille avait expérimenté diverses aventures. Elle avait rit, pleuré et dansé chaque jour de ce mois d'été, emportant avec elle une bonne humeur qui lui était bien propre.
Seulement, la météo n'était jamais toujours parfaite, et le soleil, laissait souvent place à de gros nuages sombres qui annonçait une horrible tempête et aujourd'hui allait être une tornade encore plus éprouvante qu'Agatha parce que cette fois-ci, Angel n'avait aucun toit pour se protéger, car elle avait perdu ses remparts.
- "Angel?" appela une voix depuis la cuisine. "Téléphone pour toi!" indiqua Aaron. Il sortit dehors pour venir à la rencontre de sa sœur qui s'était levée pour la rejoindre.
- "Allô?" tenta-t-elle un sourire aux lèvres qui se percevait depuis l'autre bout du fil, bien que la personne ne fut pas en face d'elle.
- "Angel?" trembla une voix qu'elle reconnut immédiatement. Elizabeth. La jeune fille nota une pointe de tristesse, d'inquiétude et de tous les sentiments étant négatifs car trop sombres. Elle ne comprit pas pourquoi cette voix, d'habitude si enjouée était désormais tremblotante et désolée.
La Leighton avait gardé son sourire, mais celui-ci disparut au fur et à mesure qu'elle entendait la voix de celle qu'elle considérait comme sa seconde mère. Ses oreilles sonnaient, si bien qu'elle n'entendait plus ce que la vieille femme au bout du fil lui disait, mais elle resta tout de même figée, attendant que n'importe qui vienne la pincer ou lui rigoler au nez en lui disant que tout ça n'était qu'une blague, et qu'elle était tombée en plein dedans. Mais personne n'était autour d'elle, elle était seule et ce qu'Elizabeth lui annonçait était bien réel, alors l'adolescente lâcha son verre qu'elle tenait toujours fermement quand elle sentit ses forces l'abandonner.
