Chapitre ②④

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HAHA je vous ai eu ;)))))


Bonne lecture les amis ! ^-^

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— Merci pour tout maman.

Elle me prend dans ses bras. Je lui rends son étreinte, mon gros sac posé à côté.

— N'oublie pas que si tu as un problème, tu nous appelles, hein ? Me fait mon père, les yeux graves.

Je hoche la tête. Ils retournent dans la voiture et j'ai un petit pincement au cœur ; j'ai passé des vacances vraiment agréables. J'ai travaillé moins que je ne l'aurais cru, mais je ne m'en sens étrangement pas coupable.

Je suis quand même heureux de revenir.

Je sais que ça n'a aucune cohérence. Ou presque aucune.

— On t'aime, tu sais.

C'est mon père qui a dit ça. Je suis tellement surpris que je n'arrive pas à répondre, tandis que ma mère, bouche bée elle aussi, dévisage mon père assis derrière le volant. Il me lance un bref regard et ferme la vitre.

Ils partent avant que je ne puisse répondre.

Mon père n'a jamais vraiment été quelqu'un qui montre ses sentiments. Et le voir s'inquiéter pour moi me met du baume au cœur.

— Je vous aime aussi, je souffle, le regard vissé sur la voiture qui disparaît après un détour.

Je prends mon sac et le porte difficilement sur mon dos. Quand il est bien calé, j'entame la marche vers la grande entrée. Dimanche soir, dix-huit heures, me revoilà à Seontaeg.

Les couloirs sont vides. Le silence n'est pas tellement apaisant ; je pense faire un tour à la salle de sport après pour entendre du bruit. Je n'aime pas quand l'école est silencieuse.

Une fois à l'étage, je découvre le couloir de l'internat tout aussi éteint. Je sors ma clé et ouvre ma porte.

Je souris en entrant dans ma chambre. Je verrouille derrière moi et lâche mon sac avant de courir sur mon lit. J'y plonge la tête et le corps, et réalise que je suis encore plus heureux de rentrer que ce que je croyais. Je reste ainsi de longues minutes avant d'enfin ôter mes chaussures de ville pour enfiler celles plus propres qu'on nous exige au sein de l'établissement pour ne pas salir les sols.

Dans la manœuvre, je le remarque enfin.

Le petit papier.

Je fronce les sourcils et me lève. Du bout des doigts, je le ramasse, intrigué. Il était sous ma porte. Plié en quatre, je le démêle presque pour enfin y lire le contenu.

Mes sourcils se froncent.


"Je suis désolé."


Hein... ?

C'est quoi ce truc ?

Le papier est abîmé, j'ai la sensation qu'une main moite l'a longuement enfermé. Je ne saurais comment le prouver, mais je ressens de l'angoisse profonde dans cette écriture.

Ça me fait peur. Beaucoup.

Je m'assois sur la chaise de bureau et détaille le mot encore un instant.

Océan [Taekook] SOUS CONTRAT D'ÉDITIONWhere stories live. Discover now