Chapitre 37 - Ezel.

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« Plus jeune, j'ai envisagé de partir très loin sans me retourner en espérant que Dieu pardonne mes péchés... Mais je me suis ravisée. Ce n'est pas en fuyant ses problèmes qu'ils disparaissent, mon ange. »
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Aujourd'hui, il pleut. J'aime la pluie. En plus, c'est Samedi et j'ai rendez-vous avec Lizéa pour le tutorat. En m'habillant, je regarde par la fenêtre la pluie tombant. Je me décide à prendre mon téléphone quand je suis prêt, j'y constate un message d'Angélique.

De : Angélique.

Merci pour ton aide Ezel, n'oublies pas ce que je t'ai dit par ailleurs.

Elle m'a gardé sous son œil tout vendredi entier et je n'ai eu aucune occasion de parler à mes amis car ils n'étaient pas en cours l'après-midi... Mais, une autre personne peut m'aider, quelqu'un isolé du groupe, Tristan.

De : Moi.

Je n'oublie pas et pas de souci.

D'après Angélique, Lizéa aurait une relation secrète avec Maxime, cela me fait énormément rire qu'elle puisse penser ceci. Et même si c'était le cas, c'est son droit après tout, nous ne sommes pas ensembles.

Même si j'ai été interrompu par Maxime quand j'allais lui en faire la demande.

- « Tant pis ! Je serai un peu en retard au café. » dis-je à moi-même en changeant de destination en direction de l'hôpital.
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Après un trajet de bus d'au moins une heure, j'arrive devant l'hôpital. Depuis le temps... N'importe qui peut venir voir Tristan non ? En m'avançant jusqu'au guichet, j'aperçois la mère de Tristan alors je me dirige vers celle-ci.

J'ai déjà eu l'occasion de me rendre chez Tristan malgré tout, je n'ai jamais vu son père.

- « Madame Evans ? » dis-je en arrivant face à elle déclenchant son sourire.

Son sourire est d'ailleurs proche de celui de Tristan, ils se ressemblent beaucoup.

- « Oui Ezel ? Tu viens voir Tristan ? » m'interroge-t-elle d'une voix très douce.

- « Oui... Vous repartez ? »

- « Oh non ! Viens avec moi mon garçon, nous allons lui rendre visite ensembles. »

Aussitôt elle se met en marche et je la rattrape en marchant rapidement.

Nous montons en silence par l'ascenseur de l'hôpital jusqu'à rejoindre la chambre de Tristan. Une fois devant, sa mère s'arrête.

- « Je déteste les hôpitaux, cela m'angoisse profondément. » souffle-t-elle tandis que j'ouvre la porte en un sourire rassurant.

J'y découvre Tristan pour la première fois depuis son accident. Il a un bandage autour de sa tête au niveau du front et une jambe dépassant du lit en plâtre.

Heureusement que Menzy m'a dit qu'il allait bien. En même temps elle ne voulait peut-être pas m'inquiéter.

- « Va-t-il bien ? » demandai-je du coin de l'oeil à sa mère tandis que j'aperçois le sourire de Tristan.

- « Je ne suis pas dans le coma Ezel, tu peux me le demander directement. » confie Tristan en me tirant la langue, provoquant mon rire.

Sa mère soupire, sans doute de soulagement, puis s'installe sur une chaise en regardant son téléphone.

TUTEURWhere stories live. Discover now