Chapitre 47 - Ezel.

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« J'arrive Lizéa, je mets mes chaussures et je suis tout à toi ! Où es-tu ? »
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Je regarde Menzy rentrer dans son appartement, elle semble un brin énervé pourtant le sourire presque moqueur de Tristan me rassure.

- « Depuis combien de temps attendez-vous comme ça ?! » s'écrie-t-elle en nous laissant entrer, Tristan ferme la marche.

Mais... Que fait-il ici lui ?

- « Au moins deux heures. » déclarai-je en voyant que Lizéa se frotte toujours les yeux.

Je ne sais même plus à quel moment je me suis endormi, elle contre moi. Sa respiration lente et sereine... Cela a dû me bercer.

Mince. Je pose la paume de ma main à plat sur mon front.

- « Vous êtes fous ! Mon père est en séminaire et Romain... Je ne sais même pas s'il a prévu de rentrer ! »

Mon regard va de Menzy à Tristan qui semble soudainement gêné.

- « Donc tu étais censée être seule dans l'appartement. » demandai-je avec un sourire en coin que je peine à masquer.

Tristan comme monté sur un ressort s'éloigne en toussotant pour aller chercher un verre d'eau. Menzy croise les bras en me fixant.

- « Et toi t'étais pas censé m'attendre avec Lizéa. Je croyais que vous étiez fâchés. »

- « Aux dernières nouvelles, ils l'étaient. » intervient Tristan en revenant vers nous avec un verre d'eau.

Je vois.

- « C'est... Un idiot. » ajoute Lizéa en bâillant.

Ce n'est pas du jeu ce trois contre un là.

- « Hey... Lizéa... ON EST DANS LA MÊME ÉQUIPE ! » m'exclamai-je la surprenant et la réveillant définitivement.

- « Oups. »

Menzy me regarde avec un grand sourire, très satisfaite.

- « Nous avons discuté. » expliquai-je.

- « Ce que tu refusais de faire jusqu'à présent ? Parce que tu avais trop peur Ezel ? » me questionne-elle en me fixant. Mais sa deuxième question semble parfaitement rhétorique.

Lizéa pose une main sur mon bras droit, devinant sans doute aussi l'aspect sans réponse de la question de Menzy.

- « J'avais peur et j'ai toujours peur. C'est le jeu. » répondis-je calmement en posant ma main sur celle de Lizéa.

Celle-ci esquisse un sourire chaleureux en m'observant, l'atmosphère est agréable entre nous.

- « Bien okay, bravo Ezel. Maintenant que tu as décidé d'arrêter de fuir comme un enfant, qu'est-ce que vous faites ici ? » demande Menzy en reculant, percutant Tristan de plein fouet.

Je manque de rire et Lizéa me regarde avec un sourire malicieux.

- « Ce n'est rien Menzy ! » s'exclame aussitôt Tristan.

Il tient Menzy par la taille pour l'empêcher de tomber mais ses mains restent un peu trop longtemps pour seulement l'empêcher de tomber.

Je cherche le regard de Lizéa qui me regarde avant de regarder Menzy et Tristan. Je hoche la tête en toute réponse. C'est suspect.

- « Bah alors ! C'est devenu une habitude d'être sauvée par Tristan ? » questionne Lizéa avec un sourire rempli de sous-entendus.

Menzy s'avance légèrement forçant Tristan à la relâcher.

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