Préface.

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A l'aube de mes vingt trois ans, je suis actuellement entrain de trier le peu de livres que j'avais dans ma petite bibliothèque à l'entrée de mon appartement. Malgré la solitude pesante de ses derniers temps, j'avais essayé de me consacrer à mon intérieur permettant d'oublier ce que je me résigne à oublier depuis quelques temps.

Mon emploi du temps la semaine est beaucoup trop perturbée. Entre le travail, mes heures supplémentaires dans le restaurant d'Eddy ainsi que mes séances de sport hebdomadaire. Je n'avais pas le temps de me consacrer à autre chose et c'est seulement venu le week-end que la solitude et l'effroi reviens. Que ma vie d'avant resurgis tel un coup de couteau en plein dans le coeur me remémorant tout ce qui me manque désormais.

***

Quelques années auparavant,

- Lise, dit-il assis accroupi en face de moi les yeux humides. J'ai accepté de courir en MotoGP et je vais devoir quitté Nice.
- Comment ça ? Fab.. je croyais que tu n'allais jamais me laissé, balbutiais-je.
- Je ne te quitte pas vraiment. Je vais aller vivre en Andorre et puis le week-end tu pourras venir me rejoindre ? Me demande-t'il.
- Vraiment Fabio ? C'est tout ce que tu trouve à me dire ? Me demander de venir te voir le week-end ? Comment les choses vont ce passés là-bas hein ? Tu va rencontrer des tonnes de nanas toutes bien foutu et tu va être dans un monde totalement différent de celui de maintenant. Je suis désoler mais je ne pense pas avoir la force de vivre tout ça et de loin.

Je me lève lâchant ses mains entremêlés aux miennes avant de quitter la terrasse où nous étions. J'avais les yeux larmoyants pouvant a tout moment éclatés en sanglots mais je ne réalise sûrement pas à ce moment là.

Trois semaines plus tard, des tonnes d'appels, messages et visites, Fabio avait quitté Nice pour l'Andorre à des kilomètres. J'avais refusé de le voir voulant sûrement me protéger égoïstement. J'avais mal de me sentir séparer de lui mais je savait pertinemment que je n'aurais jamais eu le courage d'affronter tout ça. Et puis, un jour ou l'autre il aurais sûrement trouver quelqu'un de mieux alors je n'ai fait qu'avancer ma chute. J'ai laissé partir l'homme de ma vie, mon premier amour, mon meilleur ami. Et je m'en voudrait toute ma vie.

Si je pouvais je retournerais en arrière le temps d'un instant sentant son souffle contre le mien et sa peau coller à la mienne. Ses murmures qui me faisait palpiter comme jamais. Ses paroles si douces que je n'arriverais jamais à les oubliées. Et la première fois où mes yeux ce sont poser sur lui, j'ai su, que c'était lui.

Je venais de renoncer de vivre sûrement la plus belle histoire d'amour qui soit. Mon histoire d'amour. Mais j'avais préféré me préserver que de souffrir mais jusqu'à là je ne pensait pas autant souffrir d'être séparer de lui.

***

Désormais, j'avance seule. J'essaye de noyer mon chagrin dans le travail sans penser à ce que j'ai laisser partir il y'a quelques années. Je n'ai jamais songer à le recontacter ou bien prendre de ses nouvelles par le biais de sa famille, j'en avais pas le courage. J'ignore si il se souvient toujours de moi et puis il sûrement autre chose à penser à tout ça. Sa mère est régulièrement en contact avec la mienne mais je ne lui ai jamais demandé de ses nouvelles. Je me contentais de faire celle qui l'avait oublié alors que c'était tout autre.

Après avoir ranger mes livres, je me jette comme une larve sur mon canapé faisant miauler « Léon » mon cher et tendre compagnon à quatre pattes. Bon, j'étais pas vraiment seule mais c'était l'idée d'Eloïse ma meilleure-amie de me trouver cette boule de poil. Quand à elle, elle pense que sa allait m'aider à être beaucoup moins insociable et désagréable avec les gens. Sauf qu'elle choisit un chat totalement nonchalant et il ne supporte rien. Un vrai prince.

Amor mio - Fabio Quartararo Where stories live. Discover now