Problème.

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- Mademoiselle Filipaldi, dans mon bureau dans cinq minutes.

Lundi, qu'est ce que je détestais cette journée. Enfaite je détestais chaque jours de la semaine. Le week-end avait beau être à rallonge cette fois-ci, il avait été très court.
De plus, je n'ai rien fait de très intéressant à part aller me promener sur la rive et aider ma mère a la boutique et Eddy au restaurant.
Niveau fatigue, je suis au plus bas. J'ai beau enchaîné les cafés au goût répugnant de la machine du travail rien n'y changeait.
La matinée ne faisant que commencer et j'avais déjà envie de rentrer chez moi d'autant plus lorsque je suis convoqué dans le bureau du directeur que je déteste. C'est un quinquagénaire au goût de luxe et change de chemise seulement une fois par semaine. Il est sur de lui et assez hautain. Sa femme ne l'aime plus vraiment et d'ailleurs elle adore ce tapé Léo le mec de l'informatique mais son mari ne s'en doute pas une seconde. Mon directeur a toujours été le stéréotype des films et il ne me lâche jamais vraiment la grappe.

Après avoir terminé ma dernière gorgée de ce café hideux. Je jette mon gobelet pour sortir de mon bureau pour emprunter l'allée menant à celui de mon patron sur le passage je salue mes collègues avant de toquer à la porte du présumé.

- Entrez, dit-il.

J'entre et arbore mon sourire le plus narquois qu'il existe, il me déteste. Je m'assoit sans attendre son avale ce qui me vaut un resserrement de cravate en adéquation avec son costume. Il prend une légère inspiration avant de finir la gorge de son café.

- Bon, si je vous ai fait venir ici c'est pour vous parler d'un nouveau projet.

Je soupire d'avance sachant pertinemment que cette entrevue allait être longue et ennuyeuse.

- Et comme par hasard vous avez pensé à moi ? Demandais-je.
- Filipaldi..entre nous..je pense que vous avez besoin d'un coup de pouce dans votre carrière pas vrai ?

J'hausse mon sourcil ne comprenant pas vraiment où voulait il en venir. Il est vrai que je tiens à mon boulot malgré que mes journées sont toutes plus ennuyantes les unes des autres mais je n'ai jamais sauté le pat de changé.
J'ai toujours aimé la communication dès mon plus jeune âge. D'ailleurs, je me souviens de mon premier exposé au lycée ou j'avais mis des jours à le réaliser et qui était l'héroïne de cette mascarade ? Fabio. Évidemment, n'ayant aucune idée j'avais décider de faire un exposé sur la moto sa passion. A cette époque la jamais j'aurais pensé être là où j'en suis aujourd'hui et me comporter comme une parfaite inconnu avec le pilote.

La prof avait été ébahit de mon PowerPoint pourtant affreux. Mais j'avais donner du coeur a l'ouvrage alors à la fin de mes années lycée je me suis lancée dans une école de communication et je me suis enfermée dans cette filière comme par automatisme.

Je sort de mes pensées voyant Klein, mon directeur. Me dévisager du regard. Je racle ma gorge afin de reprendre mes esprits et je me claque encore mentalement d'avoir encore eu une pensée pour lui. C'était devenu une routine depuis que je l'avais revu comme si chaque jour j'avais le droit à un flash back de mon époque.

- Bon je ne vais pas faire traîner le suspens.., dit-il en ce levant pour faire face à sa fenêtre.
- Je vous écoute.
- Notre boîte de communication a été repérée par le championnat du Monde de MotoGP...

Oh merde.

Tout mais pas ça.

Alors inconsciemment j'étais déjà entrain de me préparer à ses prochaines paroles.
Sauf que je m'obstine directement à devoir travailler pour cette chose ignoble.
De plus, pourquoi la MotoGP ? On aurais pu trouver un autre super plan de communication comme le foot par exemple. Décidément, mon destin ce liais contre moi. Je refuse immédiatement ce job je ne vais pas être câble de gérer la chose et en plus je ne m'y connais pas plus que ça. Enfin j'suis rouillé sur la chose depuis toutes ses années.

Amor mio - Fabio Quartararo Where stories live. Discover now