Retour.

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Nous arrivons sur le sol Français en ce lundi midi. Klein n'avait pas arrêter de me faire le résumé de son week-end alors que je n'avais rien loupé. Fabio avait réussi à quitter la chambre aux aurores pour ne pas ce faire surprendre par mon supérieur.

Je quitte enfin la compagnie de Klein lorsque Eloïse viens me récupérer à l'aéroport. C'était devenu une habitude, j'avais prétexté être beaucoup trop fatigué pour prendre les transports en commun ayant laisser ma voiture à l'appartement. J'avais demandé un jour de congé à Klein beaucoup trop exténuée par le jet-lag et le voyage.

Pendant le trajet, Eloïse m'avait raconté son week-end. Elle avait visité la Camargue avec Henry dont il est originaire. Elle a même rencontrer certain de ces amis autre que Raphaël. Elle avait l'air joyeuse et contente de son séjour avec son bobo. Mais le sujet tourne vite sur mon week-end sportif et elle trépidais d'impatience de tout savoir dans tout les détails.

- Et toi ? Dit-elle, c'était comment ?
- Ça été. Je ne pensais pas dire sa un jour mais j'ai bien aimé.
- Ouais bon hormis ça ? Il s'est passé un truc avec ton ex préféré ?

Je lui donne une petite frappe dans l'épaule et elle ricane au contact.

- Rien, enfaite c'est très flou entre nous.
- Comment ça ?
- Il est passé par toutes les émotions. Un coup il avait besoin de moi, un coup non. Il m'a même avouer qu'il m'aimais encore.
- Sérieuuuux ? C'est trop bien non !

Je la regarde perplexe et elle ce redresse avant de me lancer son traditionnel regard interrogateur. Quel pitre celle-ci.

- Benh quoi ? Demandais-je.
- Tu tire une tête de quinze mètres de long, dit-elle, tu n'a pas l'air convaincue ?
- C'est pas ça, soufflais-je. Je suis perdue c'est tout.
- Tu l'aime encore toi ? Me demande-t'elle.
- Oui.. enfin j'sais pas. Je sais pas comment les choses vont ce passés depuis qu'ont a crever l'abcès.
- Faire comme si de rien était n'arrangera rien non plus. Mais tu peut essayer de faire avec.
- Ouais, merci Einstein. Mais sa m'aide pas vraiment ce que tu me dit, soufflais-je.
- Tu l'aime encore toi aussi. Sa crève les yeux. Alors, attends les prochaines course pour voir ce qu'il compte faire.
- Mouais. C'est trop rapide quand même. Je te rappelle que ça fait presque cinq ans qu'ont ne c'était pas reparler.
- Si tu veut un conseil d'amis.. arrête de te prendre la tête et vis au jour le jour. Je suis tout de même déçus que tu ne m'a pas annoncer qu'il t'avais galocher !
- Eloïse !

Elle ricane et on continu de discuter de tout et de rien jusqu'à mon appartement. On avait fait des courses rapide pour pouvoir déjeuner.
Évidement, Eloïse avait tenue à faire la cuisine prétextant ne pas aimé mes petits plats. Mais en vérité, je savait pas cuisiner alors sa m'arrangeait.

Je retrouve Léon qui avait été garder par ma mère tout le week-end. Qui dit retour à la réalité dit ? Retour aux bonnes habitudes, c'est avec motivation que j'ouvre en grand mon frigo pour prendre une bouteille de vin blanc après avoir attraper un briquet pour allumer une cigarette. Eloïse pestait mais me laissa faire quand même.

Je me pose quelques instants sur mon balcon fixant la vue que me proposais mon appartement. Un léger flash back du week-end me parvient. Je n'en revenais toujours pas de ce que j'avais vécu. Moi qui pensais qu'après le premier week-end de course j'aurais laissé tomber me voilà à me retrouver avec l'envie d'y retourner.

En ce qui concerne Fabio, comme je l'ai dit à Eloïse je suis complètement perdue. Ça m'a fait du bien d'avoir une discussion avec lui concernant notre relation mais j'ignore ce que ça va donner dans le futur. Je n'est pas le temps de réfléchir plus long puisque Eloïse hurle que le plat est servi. Je souffle avant de la rejoindre après avoir éteint ma cigarette.

Amor mio - Fabio Quartararo Where stories live. Discover now