Le néant.

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Lise,

Après avoir fait un rapide passage à l'hôtel afin de me préparer, je retourne aux circuits vers huit heures. Évidement, ma très chère meilleure-amie, ne m'avais donné encore une fois aucunes nouvelles.

Aujourd'hui c'était jour de Grand-Prix et l'ambiance était déjà à son comble en ce dimanche matin au circuit Bugatti.
J'arrive souriante dans le boxe Aprilia, Maverick était déjà la aux côtés de Raquel, sa petite amie.
Je les saluent et échange quelques banalités avec eux.
Ce matin, je n'était pas particulièrement dans mon assiette, je n'avais pas réussi à avaler quelques choses au petit déjeuner et j'avais l'impression d'avoir quelques choses de coincer sur l'estomac, c'était assez désagréable.
Les odeurs, les gens qui mangent à côté de moi ne m'aidait pas vraiment à aller mieux, je devais couvrir une bonne gastro, jour de Grand-Prix sa ne pouvait pas plus mal tombé.

Je m'assieds sur une chaise à l'écart du brouhaha, je prépare les notes de Maverick et mes posts pour cette journée. J'avais avaler trois cachets d'aspirines pour essayer de faire passer ce fichu mal de ventre désagréable.
J'avais la tête grosse comme une pastèque pour combler le tout, c'est dans mes pensées que je suis surprise par Eloïse.

- Salut, tu en fait d'une sacré tête !

Je marmonne avant de me replonger dans mes notes même si j'avais qu'une envie, dormir.
Eloïse ricane avant de prendre la chaise qui était libre.

- Tu n'a pas l'air en forme ? Me demande la jeune femme.

- J'ai mal au ventre depuis ce matin, j'ai du mal digérer un aliments au restaurant hier soir.

Elle arque les sourcils comme-ci ma réponse n'était pas convaincante. N'ayant aucune envie et motivation de me battre avec elle aujourd'hui je ne dit rien.

- Et sinon..., dit-je. Tu a dormi où hier ?

Eloïse ricane, comme si je ne savais pas déjà la réponse..

- Je te retourne la question ? Dit-elle plus sérieusement ce qui me provoque un hoquet d'étonnement.

- J'ai dormi à l'hôtel contrairement à toi.

- Et je vais te croire... bien-sûr. Je sait très bien où t'étais, petite maline.

Je fait là faussement choqué de ce qu'elle me disait mais Eloïse me connaissait par cœur. Je ne pouvait donc pas lui mentir, elle me cramerais aussitôt.

- Ne change pas de sujet, comment c'est passé ta soirée avec l'Italien ? Demandais-je pour éviter le sujet fâcheux du numéro vingt.

- C'était sympa.. on a bu un verre et après on a été dormir, chacun de notre côtés.

J'écarquille les yeux croyant pas une secondes ce qu'elle me raconte, elle éclate de rire.

- Pinocchio.. sort de ce corps.

- Non mais en vrai.. on s'étends bien c'est cool y'a un bon feeling mais je suis pas prête à re-vivre tout ça.. dit Eloïse sérieusement.

- Elo... ne pense pas à ça, justement. Tu mérite de connaître le bonheur et de trouver quelqu'un qui t'aime.

- Oui mais on est différents avec Pecco, je comprends un mots sur deux de ce qu'il me raconte et on n'est pas du même monde..

- Tu dit sa car t'es encore fragile de ta dernière déconvenue..., murmurais-je en l'enlaçant, mais du peu que je le connaît, c'est un chouette mec.

Elle me sourit timidement, je savais à quel point c'était difficile pour elle de refaire confiance à un homme après ce qu'elle avait vécu. Mais, elle devait prendre son temps et ce reconstruire, elle mérite le bonheur et d'être protégée.

Amor mio - Fabio Quartararo Hikayelerin yaşadığı yer. Şimdi keşfedin