Perdre la tête.

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J'entre dans la pièce où la porte était entre ouverte lorsque je fait face à Klein assis contre le mur la tête entre ses jambes. J'entends rapidement qu'il déverse quelques sanglots avant de m'empresser vers lui.

- Je suis qu'un lâche. C'est à cause de moi tout ça, je ne mérite pas ma place.

Il répète cette phrase plusieurs fois avant de remarquer ma présence. Il s'essuie rapidement ses joues humides avant de ce relever surpris de me voir alors qu'il était dans un moment de faiblesse.

- Vous n'êtes pas nul. Vous avez agis comme on vous l'a demandé, murmurais-je.

Mon patron décroche un léger sourire alors qu'il renifle. Il ce regarde dans le petit miroir présent en face de lui avant de ce tourner face à moi désemparer par la situation.

- J'ai tout essayé.. Jefferson ne voulait rien savoir. Résultat, c'est moi qui passe pour un lâche. J'aimais tellement Yamaha..

- Ne vous inquiétez pas, ils savent bien que vous n'y êtes pour rien. Ils sont justes encore sous le choc. Ça va s'arranger.

- Et vous..., je vous ai déçus. J'ai déçus tout le monde.. vous m'aviez pourtant prévenu.

- Klein.. je ne vous en veut pas. Je suis juste aussi peinée que vous de cette nouvelle.. je ne me voit pas ailleurs qu'ici.

Mon patron s'arrêta dans ses sanglots avant de m'enlacer dans ses bras. Ce geste est peut-être contre professionnelle mais c'était le vrai Klein qui parlait pas le directeur. J'avais ressenti en lui une peine immense. Yamaha l'avait fait changer, il était devenu lui-même. J'apprécie sa vraie personnalité et j'ai bien peur que Jefferson lui est privée de cette échappatoire. En venant ici, il oubliait tout les soucis de la boîte, la pression ou les objectifs qu'il lui était donner. Les choses seront sûrement différentes là-bas et cette décision lui a fait réaliser qu'il n'était lui aussi qu'un simple pion. Il se rend compte qu'il va devoir rejouer un personnage qui ne lui correspond pas.

- Merci Lise, souffle Klein. Grâce à vous j'ai pu être moi-même quelques temps et ça m'a fait du bien. Merci à vous de m'avoir suivi et d'avoir accepter tout ça. Je vous promets une belle promotion.

Je lui sourit avant de me détacher de sa prise. Ses paroles avait l'air si sincère.

- Ne me remerciez pas, je vous rappel que je n'avais pas le choix, rigolais-je. Mais je dois vous remercier de m'avoir forcer à prendre cette mission car grâce à vous j'ai retrouver le sens de ma vie et je sait désormais ce qui est bon pour moi. Vous voyez je suis comme vous.. quand je suis ici j'oublie tout. Mais j'ai peur que les choses soient différentes chez Aprilia.

- Vous dites ça à cause de Fabio ?

J'écarquille les yeux à sa question. Pourquoi me demandait t'il ça ? Ce doutait t'il de quelques choses ?

- Comment ça ?

Il rigole avant de reprendre alors que j'avais trouver appuis contre la porte de la pièce.

- Vous aimez sa crève les yeux, Lise. Je sais qu'il est très important dans votre vie et à quel point vous tenez à lui. Je comprendrais si vous souhaitez ne pas m'accompagner chez Aprilia.

Klein était-il au courant de notre relation un peu bizarre avec le pilote ? J'ignore. Peut-être que les regards ont suffit pour qu'il le sache. Je n'avais pas envie de savoir ses sources car ce n'était pas le moment de parlé de ça.

- Je ne peut pas ne pas accepté de vous suivre.. je tiens énormément à mon job tout de même.

- Lise.., souffle-t'il, j'ai discuté avec Jefferson et Lin ils sont formels pour que vous restiez chez Yamaha.

Amor mio - Fabio Quartararo Where stories live. Discover now