Lise.

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Trois jours après,

Après cette soirée chaotique, j'avais portée mes excuses à Eloïse qui avait sûrement été vexée par mon attitude. Il est vrai que j'aurais pu rester m'en foutant complément de sa présence mais ce n'était pas le cas. J'avais été comme électrocuté de souvenir dès lorsque je entendu sa voix résonner dans mes oreilles. Il avait dû me trouver complément débile de me voir fuir en courant mais j'étais piégée.

J'avais pas dormi les nuits suivantes repensant sans cesse à cette soirée. Me répétant inlassablement une scène différentes chaque soir pour tenter de l'aborder. Mais les choses sont faites et j'espère ne plus le revoir dès à présent.

Comme chaque mercredi, je suis en congés.
J'aide alors ma mère dans sa boutique de beignets et cookies surtout en forte affluence avec le week-end férié qui arrive.
Eloïse était venue elle aussi nous prêter mains forte. En effet, le printemps venait de commencer et les touristes commençaient à venir petit à petit sur la Riviera. L'été, c'était la période que j'adorais le plus. J'adore partir au crépuscule avec ma bicyclette et longer le long du bord de mer cheveux aux vents avec la fraîcheur de la soirée tombante. Avec Eloïse, on avait un petit rituel chaque soir d'été. Attraper du bon fromage avec une bonne baguette et surtout du bon vin même si Eloïse se contentais de boire une grenadine et on parcourait des kilomètres le long du front de mer à la conquête d'une nouvelle crique peu bondé.

J'aidais au service pendant que ma mère s'occupait d'encaisser chaque client. Eloïse était avec Hervé, le meilleur ami de ma mère, en cuisine et elle grommelais à tout va.

- Au suivant, m'écrirais-je.

Alors que la personne suivante se présenta à moi me donnant sa commande, mon regard change de direction voyant un nouveau client rentrer dans la boutique. Je me liquéfie une nouvelle fois reconnaissant Fabio accompagné de Tom et une jeune femme. Je prends rapidement la commande de la personne que je sert et je me presse de partir du comptoir mais c'était sans compter sur ma mère qui me rattrape en plein vol me rappelant de mes obligations.

Son regard croisa le mien et j'étais toute tremblante. Plus les clients passaient plus nous arrivons à eux et je tremblais comme jamais.
J'avais les mains mouates et je perdait le fil des choses. Je me trompais dans les commandes créant des mécontentements.
Il ne devait pas débarquer ici et encore moins maintenant. J'ai fait quelques choses de mal pour le revoir ici deux fois ?
De plus, il savait très bien que c'était la boutique de ma mère. On adorais y aller tout les deux pour le goûter après avoir été ce baigner à la plage. Son parfum préféré : chocolat.

C'était à son tour. Je souffle un bon coup tentant de ne pas lui montrer ma gêne.
N'arrivant pas à alignés trois mots, Tom et sa grande bouche éternel rompt le blanc naissant.

- Lise, tu n'a pas changer dis donc !

Je rigole subtilement mais surtout de stress. Je prie au plus profond de moi pour que ma mère remarque que je n'étais pas à l'aise afin d'elle même s'en charger sauf qu'elle avait mieux à faire. Évidement.

- Tom, toujours aussi perspicace.

Il me lâcha un sourire en coin lorsqu'il s'approcha de moi pour l'enlacer malgré le comptoir qui nous séparais. Je vous avoue que je ne savait pas du tout comment réagir. Alors c'est sans comprendre que je lui rend l'accolade.

- Tu est toujours aussi belle, ricane-t'il.
- Merci Maubant, je ne pourrais pas dire pareil pour toi.

Touché. Le jeune homme rigole sec et ce contente de me donner sa commande.
Fabio quand à lui, n'avais pas décrocher un mots ne me quittant pas du regard scrutant mes faits et gestes.

Amor mio - Fabio Quartararo Where stories live. Discover now