Suavemente.

758 30 3
                                    

Lise,

Les qualifications allaient commencés dans quelques instants. Je me tient assise sur un tabouret aux côtés de Tom qui n'arrêtaient pas de gigoter sans cesse. Fabio était encore dans son camion pour ce préparer mentalement.

Quelques seconde plus-tard, la chevelure mi châtain mi blonde du pilote français apparaît dans l'encadrement de la porte du boxe. Tom ce lève avant de saluer Fabio qui était déjà dans sa bulle.

L'un des ingénieurs du pilote l'appelle l'annonçant qu'il était l'heure de monter en scelle. Le français acquiesce et nous salut très succinctement avant de s'élancer au volant de sa moto.

Les qualifications ce passent pour le mieux. Le français tien son chronos très convenablement et l'améliore au fil des tours. Tom regardait chacun de ses passages attentivement veillant à ne rien rater de sa prestation pendant que je regardais en retrait à ses côtés. May, était aussi présente tout comme Klein qui supportait Franco avec joie.

Le pilote numéro vingt fit le premier à rentrer dans le boxe. Il discute très rapidement avec ses ingénieurs avant de ce faufiler à l'arrière dans son camion. Tom me laisse en plan allant retrouver son ami pendant que je termine le post de Yamaha concernant Franco n'ayant plus le droit de m'occuper de celui de Fabio.

La journée était passer à une vitesse que je n'avais même pas remarqué qu'il était déjà dix neuf heures quand je quitte l'enceinte du circuit.
Klein passait la soirée avec les managers de l'équipe afin de faire le point sur ce début de saison. Je n'avais pas parler a Fabio de la journée l'ignorant complètement. J'étais encore agacée des événements de la vieille malgré qu'il a déjà sûrement oublier ce qui s'est passé.
Pour mon plus grand étonnement, Tom ne m'avait pas proposer pour dîner au camion ce soir ni Mathilde. J'allais pouvoir rentrer me reposer et appeler Eloïse pour lui raconter tout ce vacarme, elle doit qui doit se languir de tout ça.

Je m'apprête à poser mon badge sur l'écran lorsqu'une main ce pose sur la mienne. Je tressaillit au contact lorsque mes yeux ce pose sur les yeux noisettes du niçois. Je reste quelques secondes immobile avant de finalement détacher sa main de la mienne pour pouvoir passer à travers le portique.

- Tu rentre déjà ? Demande le pilote.

Je souffle assez discrètement pour ne pas qu'il le remarque. Qu'est ce que ça pouvait lui faire que je rentre déjà ? Il est de la police maintenant ?
Voyant que j'accélère le pat pour ne pas avoir à faire a une énième confrontation, il court jusqu'à ma hauteur afin d'attraper mon poignet me faisant tourner sur moi-même.

- Lâche-moi.

Il me regarde surpris mais ne dit rien. Je pensais avoir été clair. Il continuais de me chercher alors qu'il ne fallait pas. Je savait qu'il cherchait à me faire craquer en ce comportant ainsi. Je voulais lui faire comprendre que j'étais toujours énervée d'hier soir ne le comprennent toujours pas.

- Mais il t'arrive quoi en ce moment ?

Je ricane nerveusement avant de lui répondre :

- Je pense avoir été claire avec toi Fabio, notre relation reste purement professionnel.

C'est à son tour de rigoler de nervosité.

- Tu pense pouvoir être la seule à commander ?

- Je te demande pardon ?

- Tu a très bien compris, tu pense être la seule à décider pour nous deux ? Et si je ne veut pas on fait comment ?

- Tu n'a pas le choix, claquais-je.

Amor mio - Fabio Quartararo Where stories live. Discover now