Amor mio - Fabio Quartararo

Emmy.

Lise,

        Au fond de moi, je soupire mais assez pour qu'il ne le remarque pas. A cet instant précis, je me rend compte de l'intensité de cette relation. Cette relation si banale que vitale auquel on s'adore depuis longtemps. Malgré qu'ont ce soit perdu de vu au fil des années, l'amour inconditionnel qu'ont éprouvais l'un pour l'autre ne c'était jamais éteint. J'aurais beau lui en vouloir de son comportement irresponsable, je l'aimerais toujours. Mon esprit lui trouvera toujours des excuses auquel je ne crois même pas moi-même. A chacun de ses rires, sourires et même cris, mon coeur bat à la chamade. C'est en pensant à tout sa que je me rend compte de l'importance de ma décision à venir. Si je ne choisit pas Yamaha, j'ai peur, hélas, de devoir renoncer à notre amour à tout jamais. Il ne faut pas ce mentir, si je change d'écurie les choses seront différentes ou peut-être pas. Des milliers de questions ce faufilent dans mon esprit qui lui même est perdu au milieu de ce vacarme. Je suis perdu sur mon boulot, mes sentiments et sur ce que je veut vraiment faire de ma vie.

C'est un désastre monumentale.

Je donnerais tout pour avoir une clope à ce moment précis ou même d'avoir Eloïse dans les pattes à me rappeler à qu'elle point je suis une idiote de laissé filer sûrement la chance de ma vie, car oui, peut-être qu'aller chez Aprilia va m'ouvrir d'autre porte vers de nouveaux horizons.. c'était peut-être ça qu'il me fallait ?

Je n'ai pas le temps de continuer à me torturer l'esprit que Klein m'intercepte dans ma lancé accompagnée d'une jeune femme à peine plus âgée que moi. Elle était grande, fine et bien formé. Ses yeux étaient bleu et elle avait de légère tache de rousseur. Elle portait un jeans accompagnés de basket. Mais mon attention se porte sur le t-shirt qu'elle avait vêtue. Un t-shirt, Yamaha. Mais qui était-elle ? Je me fait un tas de film imaginant plusieurs choses possibles comme le fait que sa peut-être la maîtresse de Klein mais ils ont facilement vingt ans d'écart entre eux ou même qu'il s'agissait d'une nouvelle employée de chez Yamaha que Klein avait déjà alpaguer comme à son habitude. Un tas de question que ce dernier va vite stoppé.

- Lise, je vous présente Emmy, dit Klein.

Je hoche la tête et tend mon bras de la manière la plus nonchalante possible vers la jeune femme.
Elle me sourit et commença a se présenter :

- Salut, je m'appelle Emmy. Je viens d'arriver chez Yamaha en tant que nouvelle community manager.

J'arque un sourcil ne croyant pas ses paroles.
La discussion de la vieille avec Klein me paraissait déjà lointaine mais il m'avais dit que Lin accepterais de me garder si je décide de ne pas suivre mon patron chez Aprilia. J'ai fait fausse route. Il avait sûrement dû balancer sa pour que je lui pardonne. A en croire la présence de la jeune femme, Klein et moi-même faisait déjà parti du passé désormais chez Yamaha, il nous avait déjà remplacé.

Je suis totalement perdu par ce qu'elle venait de me dire. Klein était la, moins souriant que tout à l'heure redoutant sûrement ma réaction. Je voulais rester professionnelle faire des esclandres inutile n'était pas de mon genre mais je bouillonnais de l'intérieur. Tout le monde c'était arrêter à ses occupations assistant à cette scène digne des films holiwodiens. J'essayais de croiser le regard de mon patron qui semblait fuyant.
La jeune femme n'y était pour rien de cette incompréhension totale après tout Klein l'avais choisit. Je réalise petit à petit que je ne serais plus là l'année prochaine que finalement je n'aurais pas de décision abjecte a choisir puisqu'ont a choisit à ma place. Mon regard croisa le regard du numéro vingt qui semblait tendu, il avait tout entendu. Ses poings était serrés et son regard fermé, à tout moment il pouvait partir en vrille.