Sachsenring Part. 2

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« Même le diable fut un ange au commencement ».

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Fabio,

C'est dans les bras réconfortant de Lise que je me réveille en ce vendredi matin. Je l'embrasse timidement dans le coup avant de délicatement quitter le lit pour aller me préparer veillant à ne pas la réveiller, elle qui dort si paisiblement.
Je descend sans faire de bruit en bas et je m'enfile un verre d'eau frais provenant du frigo après être passé en coup de vent dans la salle de bain pour me rafraîchir le visage.

J'attrape un bol que je remplis avec mes céréales. Pendant chaque courses, j'avais la même routine.
J'essayais de me lever à la même heure et de toujours manger la même chose le matin.

J'allais commencer à manger lorsque je sens un souffle le long de mon coup avant que des lèvres humides y dépose un baiser. Je sourit lorsque je me retourne pour faire face à Lise a peine réveiller.

- Bien dormi ? Lui demandais-je alors qu'elle s'assoit face à moi.

Elle hoche légèrement la tête avant de légèrement ce pencher pour attraper un bol dans le placard laissant découvrir ses petites courbes bien bombé. Je me frotte les yeux pour ne pas penser à sa, surtout pas maintenant.

Après avoir pris notre petit déjeuner, Lise s'éclipse pour rejoindre son écurie et j'en fait de même de mon côté en allant vers le boxe Yamaha.
Néanmoins, je n'arrête pas de repenser à la venu de son ex meilleur-ami, Thibaud, hier. Elle avait l'air tétanisée de l'avoir revue et n'avais pas vraiment trop aborder le sujet hier soir. J'ai d'ailleurs été surpris de sa réaction lorsque nous sommes aller à l'hôtel en voiture, tant de réaction qu'il ne lui ressemble pas.

Tom arrive au même moment que moi dans le boxe de Yamaha encore vide ce matin.
On discute rapidement avant qu'il se faufile à l'arrière pour rejoindre Mathilde.
Je souffle à l'écart des autres membres de mon écurie avant de me lancer pour les essais libres.

***

Lise,


J'arrive chez Aprilia assez tôt ce matin, Maverick était déjà la avec Raquel que je m'empresse de saluer. Je n'avais pas bien dormi cette nuit et l'espagnol le remarque en me faisant une légère réflexion sur mes cernes apparentes.

Effectivement, depuis que j'ai revu Thibaud hier, je ne me sentais plus en sécurité nulle part.
J'avais terriblement peur de le croisé un n'importe qu'elle moment et de me confronter à lui. Je m'en veut terriblement de n'avoir rien dit autour de moi.. mais j'avais tellement peur que personne ne me crois que j'avais préféré me taire et essayer d'oublier chose que je n'ai jamais réussi à faire.

Je n'ai pas le temps de penser à tout cela quand le reste de l'équipe arrive pour débuter les essais libres. Je m'assoit comme d'habitude sur ma chaise donnant sur les écrans pour regarder la course afin de prendre le maximum de notes possible pour pouvoir faire le point après la course avec Maverick.

Les essais libres se passeront très rapidement, j'étais épuisée de cette matinée. J'avais rapidement debriefer avec Maverick et réaliser un post sur les réseaux sociaux avant de me rendre à l'hospitalité Aprilia pour déjeuner.

Je n'avais vraiment pas la même motivation que les jours précédents, l'appétit non plus d'ailleurs.
Je n'arrêtais pas de regarder partout autour de moi scrutant les moindres faits et gestes des gens redoutant tomber nez à nez avec mon ancien bourreau.

Amor mio - Fabio Quartararo Where stories live. Discover now