Au nom du diable.

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Lise,

Je me réveille assez tôt en ce Vendredi matin au Mans. Je suis rentré directement hier soir avant de passer pas moins de deux heures au téléphone avec Eloïse. Elle avait voulu savoir comment tout c'était passez dans les moindres détails. Évidement, elle n'avait pas arrêter de pester contre le numéro vingt et même Viñales en avait pris pour son grade. Cette dernière avait décider de venir passer le week-end à mes côtés voulant voir de plus prêt tout ce petit monde.

Je me prépare rapidement et j'opte pour m'attacher les cheveux et un maquillage léger.
Je m'habille en jeans bleu avec mes traditionnels baskets Stan Smith accompagner du célèbre t-shirt Aprilia. Une légère vague de nostalgie me gagne en me voyant dans le miroir repensant à lorsque je portait celui de Yamaha.
Je n'ai pas le temps de m'attarder lorsque je regarde ma montre, elle m'indique déjà sept heures. Je peste n'aimant vraiment pas être en retard, j'attrape mon téléphone et m'empresse dans les allées de l'hôtel. J'attrape quelques viennoiseries à la cafétéria et un grand café pour compenser mes heures de sommeil manquantes.

J'arrive une demi heure plus tard au circuit, je me surprend moi-même à être presque déçus de ne pas avoir Tom à m'attendre avec une trottinette comme avant. Je me reprends et j'enjambe les allées en terminant mon café.
Peu de temps après, j'arrive enfin devant le boxe Aprilia déjà bondé en ce début de matinée.

Laura et Aleix étaient déjà présent avec leurs enfants entrain de discuter avec Maverick et quelques ingénieurs lorsque je me joint à eux.

- Salut Lise, bien dormi ? Me questionne Laura souriante.

- Salut tout le monde, pas assez et vous ? Prêt pour les essais ?

Aleix fut le premier à répondre qu'il était impatient d'être en piste appréciant particulièrement le circuit français. Maverick partageait le même avis et nous discutons rapidement lorsque Paolo arrive quelques minutes plus tard.

- Bonjour tous le monde, bien dormi ?

Tout le monde acquiesce avant qu'il commence le briefing générale d'avant course comme m'avais expliquer avant Laura. Je la remercie, il est vrai qu'entre chaque équipe les procédés sont différents et il faut rapidement s'acclimater.
Paolo m'a rapidement résumé ce que j'allais faire aujourd'hui, j'allais accompagner Maverick au Média Center pour les interviews. J'allais faire après chaque séances un briefing avec lui sur ses attentes, son ressenti avec la moto afin de pouvoir alimenté leurs réseaux sociaux.
J'acquiesce sagement me prêtant rapidement à la tâche.

L'ambiance était déjà bien présente en ce vendredi matin au Mans. Le public donnait une motivation supplémentaire au pilote mais cela ajoutais aussi une pression supplémentaire.

Alors que j'étais entrain de discuter avec Maverick avant qu'il parte pour sa première séance d'essai, mon téléphone ce mets à vibrer affichant un appel d'Eloïse. Je m'excuse auprès de l'espagnol avant de m'éclipser pour répondre à ma meilleure-amie.

- Allô ? Demandais-je.

- Lise ! Je viens d'arrivée, je ne sais pas où aller et les gros dur à l'entrée ne veulent pas me laisser entrer sans un pass, râle Eloïse à travers le téléphone.

- Je vais venir te récupérer, tu a un pass dans ton sac à main.

Elle glousse venant de trouver le précieux sésame pour rentrer dans l'enceinte du paddock.
Je réalise déjà la connerie que j'avais faite en accepter qu'elle vienne ici. Elle n'allait pas me mener la vie facile.

- J'arrive, attends-moi à l'entrée.

Je n'est pas le temps de terminé ma phrase qu'elle avait déjà raccrocher. Je souffle d'exaspération avant de partir la récupérer.
Décidément, le week-end allait vraiment être très dur moralement pour moi.

Amor mio - Fabio Quartararo Where stories live. Discover now