Amor mio - Fabio Quartararo

Losail.

Je me réveille difficilement vers huit heures, mon attention bascule directement vers la pièce où je suit. Je me rends compte immédiatement que je ne suis pas dans ma chambre d'hôtel. Je me lève aussitôt en sueur ne me souvenant pas de la veille mais tout me reviens vite lorsque je reconnais le camion de Fabio. Je souffle un bon coup remarquant que j'avais dormi seul.

Je me lève d'un bond essayant de me sortir de ce pétrin avant que Klein ne s'en rend compte. Je me dépêche à m'habiller sans trop faire de bruit avant de refermer la porte de la chambre derrière-moi. Alors que j'allais partir en levant les pieds pour ne pas qu'ont m'entends. Je suis surprise car je tombe nez à nez avec Fabio qui était posté devant moi.

- Tu allais partir ?

Je baisse la tête gênée de me retrouver en face de lui. Pourquoi j'avais l'air si honteuse alors qu'il ne c'était rien passé ? Je ne sais pas.
Je lui sourit timidement afin de ne pas laisser paraître mon malaise mais c'est contre tout attente qu'il redresse avec son doigt mon visage baisser.

- Qu'est-ce-qui ne va pas ?
- J'aurais pas dû dormir ici hier, désoler de t'avoir déranger. J'aurais dû rentrer.
- Eh, Lise.., dit-il. Ça m'a fait plaisir au contraire. Puis, tranquille il s'est rien passé entre nous.

Je lui sourit plongeant mon regard dans le sien. Une nouvelle fois comme un choc me parvient du cœur. Et les papillons endormis faisaient leurs réapparitions. Bordel.

- J'ai préparer le petit déjeuner.
- J'allais aller le prendre a l'hôtel. Klein doit me chercher partout.
- Aller, cinq minutes.

Il me supplie en faisant son petit regard qui m'attendris à chaque fois. A l'époque il adorais faire ça et sa marchait. En même temps comment ne pas craquer en le voyant ? Mon coeur fond en repensant à tout ça. Mais c'était pas le moment de vaciller.

- Bon ok, mais laisse-moi le temps d'appeler Klein. Je vais trouver une excuse.
- Très bien, je te prépare un chocolat chaud.

Je rigole surprise de voir qu'il ce souvenait de ce que je prenais au petit déjeuner. A l'époque j'aurais fait un scandale si je n'avais pas mon chocolat chaud le matin. J'étais de mauvaise humeur pour la journée. Désormais, mon petit déjeuner ce compose d'un simple café même si je déteste ça et que je ne fini jamais les trois quarts du temps.

Je m'éclipse en haut du camion pour appeler Klein. Évidement, il m'avais harceler d'appels.
J'avoue que mon comportement n'avait rien de professionnelle en ne dormant pas à l'hôtel hier soir mais j'avais aucune motivation de rentrée à pieds à l'heure qu'il était.

- Bonjour, dit-je gênée.
- Filipaldi, bon sang où vous êtes !
- Je vais bien merci Klein, vous avez passer une bonne nuit ? Demandais-je pour le détendre.
- Lise je ne rigole pas. Je me suis fait un sang d'encre à votre sujet ! Je vous rappel qu'ont est là pour du boulot.
- Calmez-vous Klein, je vais bien. J'ai dormi au circuit.
- Pardon ? Mais.. Filipaldi, vous êtes tombé sur la tête ?

Je rigole suite à sa remarque. Mais j'essaye tout de même de lui trouver une bonne excuse. Fabio arrive dans l'encadrement de la porte pour me prévenir que le petit déjeuner était prêt et qu'il ne fallait pas traîner avant les essais. Voyant ma détresse pour trouver une excuse à Klein, je n'est pas le temps de dire quoi que ce soit qu'il attrape mon téléphone. Je lui court après partout dans le camion pour essayer de rattraper mon smartphone mais Fabio en jouait essayant d'amadouer Klein.
Mon patron idolâtre tellement le pilote qu'il pouvait lui faire gober n'importe quoi. Mais étonnement, Fabio avait dit la vérité. Il m'avait juste aider à avouer sans paraître peu crédible.

- Klein, c'est Fabio. Elle a dormi dans mon camion.

D'ici j'entendais Klein hurler ne comprenant pas ce que lui expliquais le pilote. Le pauvre il devait être complètement perdu.
Fabio était mort de rire et je vous avoue que mon stress avait laisser place à la rigolade imaginant la tête de Klein à chaque parole de Fabio. Il devais tourner fou dans sa chambre d'hôtel.