Tu va me manquer.

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Lise,

J'arrive en trombe à l'aéroport. J'avais pris le premier vol que j'avais trouvé pour me dépêcher à retrouver ma mère.
C'est Eloïse qui m'a donner l'alerte ce matin en m'appelant. Ma mère aurais commencer par ce sentir faible avant de faire une crise. Malheureusement, elle n'a pas réussi à m'en dire plus le réseaux étant minable ici.

J'avais essayer de composer le numéro de ma mère des centaines de fois sans succès. Eddy, m'avait appeler s'inquiétant aussi de l'état de ma mère.

Je n'avais pas la tête à rester ici sachant que ma mère était pas bien. De plus, je suis paniquée m'imaginant le pire n'ayant aucune de ses nouvelles. Klein c'était montrer très emphatique puisqu'il avait accepté sans hésitez mon départ précipiter.

J'arrive à Nice assez tôt et Eloïse m'attendait déjà à côté de sa voiture. On emboîte le pat direction le CHU sans un mots. Plus les kilomètres passaient plus je stressais et le silence qui résignait était très pesant.

Je court dans les allées de l'hôpital malgré les multiples rappel à l'ordre du personnel soignant. Mon coeur s'arrête net lorsque je croise Eddy par terre en sanglot. Eloïse parvient à ma hauteur lorsque je m'effondre à côté de lui voulant savoir ce qu'il ce passait.

Ces yeux humides se plongent dans les miens. Mon coeur battait à la chamade et je redoutait ce qu'il allait m'annoncer. Je priais au fond de moi pour que ma mère n'est rien de grave.

- C'est fini.., dit-il.

Le néant, le blanc, les cris, les sanglots. Je m'effondre en larmes sur le sol froid de l'hôpital. J'hurlais de douleur. Eloïse essayait de me retenir pleurant elle aussi. Je tapais dans tout ce que je trouvais et j'injuriais toutes les personnes qui passaient.

Pourquoi ? Pourquoi elle ne m'a pas dit les choses plus tôt. Pourquoi je suis partie a des kilomètres d'elle sachant qu'elle allait mal ?
Je m'en voulait tellement. Je n'arrivais pas à me calmer manquant plusieurs fois de tomber dans les pommes par manque d'air.

J'avais mal si mal. Je ne voyait plus rien et n'entendais plus rien. Ses paroles, son rire et ses conseils éternel résonne dans mon esprit.

On venait de me prendre ma vie.

On venait de m'enlever ma mère.

J'avais envie de la rejoindre à mon tour. Ne réalisant toujours pas son départ si tragique.
J'étais la assise le long de ce mur pleurant toutes les larmes de mon corps. Hurlant son prénom et priant inlassablement pour qu'elle revienne. J'aurais pu donner ma vie pour elle. C'est moi qui devrait être inerte sur ce lit d'hôpital, pas elle.

Eloïse était la, silencieuse. Elle me tenait dans ses bras et essayait de m'aider à respirer. Elle c'était montrer d'un sang froid exemplaire.
Elle pleurait mais restait de marbre. Essayant de tirer toutes les informations émises par les médecins afin de me le répéter mais elle était autant peinée que moi.

Ma mère était comme sa deuxième mère.

Pourquoi me l'avez vous prise ?

Le médecin la prend à part. Elle lui hurle dessus mais il n'y est pour rien. Mais on a si mal.. Eloïse éclatait en sanglots et le médecin tentait de la réconforter. Eddy avait essayer de reprendre ses esprits pour m'aider à me relever pour au moins écouter les paroles sanglantes du médecin.

Mais j'étais dans le déni totale.

Il y'a encore deux jours. Deux putain de jours que ma mère allait bien. Elle s'affairait comme à son habitude à la boutique ne comptant jamais ses heures. La boutique la rendait vivante, elle était elle-même. Elle était heureuse. Elle était vivante.

Amor mio - Fabio Quartararo Where stories live. Discover now