Amor mio - Fabio Quartararo

Reprise.

Note de l'auteur : les dialogues en italique sont en anglais.

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Bienvenido a Termas de Río Hondo, reprise pour moi après des semaines de convalescences à pleurer la perte de ma mère. Même si je n'en suis pas totalement remise et que je m'en remettrais sûrement jamais. J'ai appris avec le temps et j'ai compris qu'elle n'aimerais pas me voir dans cet état. Ses obsèques ont été très compliqué pour moi, d'ailleurs j'en cauchemarde la nuit. Mais j'ai la chance d'être épauler par des amis hors du commun sans qui je n'aurais peut-être jamais pu reprendre goût à la vie.

Alors oui, c'est dur, car chaque chose de ma vie me font penser à elle. Une image, une musique ou même un aliment tout me ramène à elle.
Je garde avec moi précieusement nos derniers souvenirs et je vais la voire le plus de fois possible. Je suis sûr que de là haut elle est fière de moi. Et qu'elle veille sur moi.

J'avais repris contact avec tout le monde et j'avais malgré moi repris le boulot pour essayer de reprendre une vie à peu près normal. Et c'est con à dire mais sa me manquais.
J'ignore comment les choses vont ce passer désormais mais j'essaie de faire du mieux que je peut.

J'ignore comment décrire la relation que j'avais avec Fabio car elle n'a rien de stable. Un coup il va être adorable comme il peut être détestable. Il à été énormément présent pour moi depuis ses quelques jours. Il a su être présent même si son emploi du temps ne lui permettait pas vraiment.
Je n'avais pas la tête à penser à nous deux en ce moment et je ne sait pas comment le reste de la saison va ce passer.

J'arrive devant l'entrée du parking et à mon grand étonnement ce n'est pas Tom qui m'attendait mais Fabio lunette sur le nez avec sa célèbre trottinette. Klein était déjà arrivé comme à son habitude.
Je m'avance vers lui pour le saluer et il m'ouvre ses bras pour que je puisse m'y blottir. Même si ce geste anodin m'aurais surpris au début maintenant je fait avec me laissant porter.

Même si il faudra bien qu'un jour on discute vraiment de ce qu'ont ressent l'un pour l'autre.

- Tu a fait bon voyage ? Il me demande en attrapant un badge.
- Oui sa été, j'étais excitée à l'idée de revenir.
- Tout le monde a hâte de te revoir, il me sourit avant d'emboîter le pat.

Comme à mon habitude depuis désormais deux courses, je montais devant lui et on cavalais le long des allées au bord de notre trottinette d'enfer. Même si la chute était probable on rigolait comme deux enfants perdu et ça me faisait du bien de le retrouver de cette manière.

On arrive essoufflés devant le box Yamaha n'échappant pas au regard de Tom. Évidement, sa petite tête ne m'avait pas manqué, enfin, presque. Je me retire de sa prise avant de venir le saluer.

- Le retour de la salle chieuse, il rigole.
- Tu veut que je reparte ? Demandais-je.

Il fait la mou et je ricane. Il m'avais quand même manqué celui-là. Sa taquinerie et ses blagues m'apportait beaucoup de bonheur lors de nos week-end de course. Tom était quelqu'un d'appréciable et gentil. Malgré le passé, il avait fait table race et avait réussi à comprendre mon erreur. Même si je ne lui ai jamais avoué que j'avais encore des sentiments pour son ami, il s'en doutait fortement.

- Tu a dû être surprise de ne pas me voir à l'entrée en arrivant.
- Non justement j'étais contente.

Il me regarde noir avant que j'éclate de rire. Il m'envoi une légère tape a l'épaule lorsque Klein ce joint à nous.

- Filipaldi..

Je lui lance un regard noir et il repris.

- Lise.., rigole-t'il, comment allez-vous ?
- Ça va bien, merci. Et vous ?
- Super, j'suis content de vous revoir parmi nous !
- C'est qu'il serait presque mignon ce petit Klein, rigole Tom.
- À ce que je voit, vous avez bien adopté la Yamaha Family, ajoute Fabio en nous rejoignant.
- J'ai toujours adoré cette équipe ! Même avant de vous rencontrer et depuis qu'ont travaille pour vous je suis comme un fou !
- Alors sa c'est incroyable.. sa c'est à peine vue, plaisantais-je.
- Bref, en tout cas je suis heureux de vous revoir Lise ! Vous nous avez énormément manquer.
- Allez sortons les mouchoirs, dit Tom en rigolant.
- Merci beaucoup Klein, même si c'est dur à l'avouer, vous m'avez aussi manqué.