Amor mio - Fabio Quartararo

Souvenirs.

Le lendemain matin, je me suis réveillée à l'hôtel avec une sacré gueule de bois sûrement à cause du repas d'hier. Je ne me souviens pas réellement des événements mais l'alcool avait arranger tout ça. J'émerge difficilement lorsque je sursaute voyant Klein en face de moi les bras croisés. Je manque de m'étouffer me demandant ce qu'il fichait ici sachant qu'ont ne partageaient pas les mêmes chambres.

- Klein qu'est ce que vous fichez ici ?

Il me lance son regard arrogant habituel avant d'haussé légèrement les sourcils. Mais qu'est ce qu'il avait celui-là ?

- Votre soirée d'hier c'est bien passé je présume ? Me demande-t'il.

Je sentais son regard plein de jugements et j'imagine déjà les tonnes d'idées qu'il a dû ce faire de cette fin de soirée. Je pouffe de rire le voyant très attentif à ma réponse comme si ma vie en dépendait. Je réfléchis à plusieurs réponses mais toutes n'était pas très convaincante alors je joue la carte de la franchise en faisant la moue.

- Je ne me souviens de rien, rigolais-je. Les garçons m'ont ramenés peut de temps après vous.

Il allait répliquer lorsque je me lève de mon lit afin d'ouvrir les rideaux encore fermé laissant Klein bouche-bée. J'ignore toujours ce qu'il fou dans ma chambre sans mon accord.

- D'ailleurs, dit-je. Qu'est ce que vous faites ici sachant que vous n'avez pas le code ?
- J'suis magicien, dit-il. Dépêchez-vous de vous préparer. On rentre à Nice dans deux heures.

Je me retourne pour lui faire face comprenant rapidement que nous sommes venu ici seulement pour une simple réunion. Ça fait cher payer le voyage. Alors je me contente de simplement acquiescer et d'aller me préparer. Klein c'était éclipser dans sa chambre me laissant boucler les valises.

Nous sommes sur le tarmac de l'aéroport. Klein affiche un sourire ravie après avoir reçus un énième message. Depuis notre arrivée a l'aéroport il n'avait pas arrêter de jouer de ses pouces ce qui m'agaçai. Quand à moi, je n'avais pas encore allumé mon téléphone ayant d'autre chose à penser. Je tape légèrement sur l'épaule de Klein lorsque l'hôtesse nous demande nos billets le sortant de sa rêvasserie. Après là paperasses, on embarque dans l'avion et il était toujours autant à l'Ouest.

- Qu'est ce que vous avez a être perché ?

Ma question lui provoque un hoquet d'étonnement ce qui me fait éclater de rire.
Klein avait été pris la main dans le sac. Je n'avais jamais partager de moment autre que au bureau avec mon boss et il avait toujours tenu à avoir une posture très stricte avec la plus grande discipline alors le voir un peu souffler me fait marrer. Après tout il est pas si chiant que ça.

- Je.. je répondais à ma femme.

Je ricane ne voulant pas plus l'importuné. On ce place chacun à notre siège prévu pour le voyage et nous commençons à décoller. J'en profite pour attraper mon téléphone et de consulter les messages. Évidement, j'avais été harceler par Eloïse qui c'était fait des tonnes de film n'ayant aucune nouvelle de ma part depuis hier soir, qu'elle débile rigolais-je silencieusement en voyant ces monologues.

- Lise bordel ! T'es morte ou quoi ? Je vais finir par croire que tu a été kidnappée par un de ses conducteur de taxi en chaleur 😅

- Lise !!!! Arrête un peu de m'ignorer.. j'imagine que tu te tape un beau brun dans un petit bar chic de Paris .. coquine !

- Klein t'aurais t'il pris au piège ?

- Il va voir de quel bois je me chauffe ton boss à deux balles ! Réponds moi ou je lance une alerte enlèvement... quoi que sa me ferrait peut-être des vacances 😎