D.A.M(2).T - | Tome 1 |

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Manon

Je déglutis et avance vers mes parents qui ont le regard noir.

- c'est quoi tout ça ? Demande ma mère sèchement en montrant leur meubles détruits.

- j'ai...fait une crise...il y a quelque temps...et...je suis venue...faire ça...

Je sais que j'aurais pu mentir mais ça n'aurait servi à rien . Ils auront découvert la vérité par n'importe quel moyen.

- et qu'est-ce qui s'est passé dans la salle de bain ? Demande mon père avec le même ton que ma mère.

Ma respiration se bloque et je sens mes mains trembler. Je retiens les larmes qui menacent de couler.

- j'ai..euh...fait-

- t'as recommencé hein ? Me coupe ma mère. T'as encore voulu te suicider ?

Je baisse la tête mais hoche quand même la tête. S'il vous plaît...ne me blâmer pas car j'ai voulu mettre fin à mes jours...

- tu me fait honte ! S'exclame mon père.

Je relève la tête et au même moment, une main vient claquer ma joue. Je sens du liquide couler le long de ma lèvre. Merde...

- mais vous ne savez pas vous comportez comme des vrai parents ! Les parents sont censé aimer leur enfants ! Par les giflés car ils ont voulu mettre fin à leur jour ! Explosais-je.

Le regard noir de mon père me faire comprendre que je n'aurais pas dû ouvrir ma bouche. Désolé papa, j'ai rencontré des personnes extraordinaire qui m'ont changé. Non, qui m'ont amélioré.

- tu étais où ?

Je fronce les sourcils et attend qu'il continu sa phrase.

- on a été voir dans ta chambre pour te voir mais tu n'étais pas dedans. Ni tes affaires d'ailleurs. Continu ma mère.

- j'étais chez un ami. Répondis-je en relevant la tête.

- un ami ?

Je hoche la tête et mon père s'approche encore plus de moi. Je relève la tête pour lui montrer que je n'ai pas peur. Même si au fond j'ai peur.

- tu fréquente des garçons maintenant ? Demande ma mère a son tour en s'approchant de moi.

Elle vient se poster à côté de mon père et je continu de hocher la tête. Tout d'un coup, mon père attrape mes épaules et me balance par terre. Je lâche un gémissement de douleur et me retourne pour essayer d'éviter le prochain coup de mon père. Trop tard. Je reçois son poing en plein dans le nez, et puis je sens son pied dans mon ventre, dans mes jambes. Je sens les mains de ma mère dans mes cheveux, dans mon dos, sur mes bras.

Arrêtez...je vous en suppli...arrêtez...

Je sens du sang coulés le long de ma joue et sur mes lèvres. J'essaye de me débattre comme je peux mais ils arrivent à esquiver tous mes coups. Tu as oublié qu'ils étaient militaire ?

- tu me fais pitié pauvre fille ! S'exclame ma mère.

- tu me fais honte ! S'exclame mon père.

Ils arrêtent de ma frapper et partent de la chambre en la claquant derrière eux. J'essaye de me lever mais mes jambes me font atrocement mal. Je baisse le regard sur mes jambes et vois que ma cheville droite est cassée.

Merde.

Je rampe jusqu'à la porte d'entrée tout en lachant des plaintes de douleur et rassemble toutes mes forces pour me mettre debout. J'ouvre enfin la porte et saute à cloche pied jusque dans la deuxième salle de bain. Je ferme la porte clé derrière moi et me tourne vers le miroir.

Putain.

Mon arcade sourcilière est ouverte ainsi que un coin de ma bouche. Mon nez semble cassé et un bleu commence à se former autour de mon œil.

J'enlève mon t-shirt et regarde mon corps. Des bleus se forment au niveau de mon ventre, de mes côtés, de mes hanches. Dans mon dos, ils sont situé tout en bas et tout en haut.

J'enlève mon pantalon avec pas mal de difficulté et finis par en enfiler un autre. Il faut que je me casse d'ici. Je ne veux plus jamais les revoir.

J'enfile un autre t-shirt et sors mon téléphone de mon sac. Mes mains tremblent et mes larmes brouillent ma vue mais j'arrive quand même à envoyé un message sur le groupe.

Les papis de la street 😎

De moi:

> S.O.S ! Venez tout de suite chez moi ! Mais surtout ne sortez pas de la voiture !

Je range mon téléphone dans ma poche et sors de la salle de bain. Je marche comme je peux et m'accroche aux murs de la maison. Mes larmes continuent de couler et mes mains continuent de trembler.

Je descend les escaliers et quand j'arrive enfin en bas, il n'y a plus personne. Ni les valises de mes parents, ni mes parents.

Je sors mon téléphone pour voir s'ils ont vu mon message. J'ai quatre appels manqué de Alec et 10 messages non lu sur le groupe.

Même si j'ai extrêmement mal, je souris. Parce qu'eux se soucie de moi, parce que se sont les seuls et vraiment se soucier de moi. Ils m'aiment et ils me l'ont prouver à de nombreuses reprises.

Quand j'arrive enfin à la prote d'entrée, ma cheville me fait d'autant plus mal qu'avant. Alors je baisse le regard sur ma cheville et vois qu'elle a doublé de volume. Merde.

J'ouvre la porte et continuer de sauter à cloche pied. Je relève la tête et vois Alec courir vers moi, mais avant qu'il puisse arriver, je tombe par terre et tout doucement, mes yeux se ferment.