D.A.M(2).T - | Tome 1 |

|29|

Manon

Le temps passe vite, nous sommes déjà fin Février. Hier, ça faisait trois mois que j'étais en couple avec Alec. Enfin...je sais pas vraiment comment appeller notre relation. On a jamais vraiment parler de ça...

- Hum...

Je me tourne vers Alec qui dort paisiblement. Il a la bouche entre-ouverte et ses cheveux sont en pagaille. Et c'est seulement maintenant que je me rend compte que j'ai toute la couette sur moi. Mais c'est bien pour moi car, puisqu'il est torse nu, j'ai une vue complète sur son dos musclé.

J'adore la vue.

- tu vas me regarder comme ça encore longtemps ?

Je sursaute et lève ma tête pour voir le regard amusé de Alec.

- oui c'est ça fou toi de ma gueule petit con ! Dis-je en lui jetant un coussin sur la tête.

Il rigole puis retire le coussin de sa tête.

Ça fait quelques jours que je réfléchis beaucoup. J'ai réfléchis à notre relation puis à mon amitié avec les garçons. Et j'arrive toujours à la même conclusion: ils ne m'ont pas abandonné, même quand j'étais au plus bas. Et ça, c'est admirable. Peu de personne sont comme ça. Et je trouve qu'on devrait tous avec des amis comme eux. Des amis qui prennent soit de nous et qui nous comble de bonheur.

- tu pense à quoi ?

Je me retourne vers Alec et vois qu'il a changé de position. Il est maintenant allongé sur le côté. Ce qui me laisse une belle vue sur tout son torse.

- rien d'important. Répondis-je en souriant.

Je tourne ma tête vers la fenêtre et souris quand je vois qu'il pleut.

J'ai vraiment envie d'aller sous la pluie, que ça soit pour danser, courir ou même ne rien faire. Mais je ne sais pas si Alec est du même avis que moi. J'ai peur qu'il me trouve bizarre.

- Manon ?

- Hum ? Répondis-je en continuant à regarder la pluie par la fenêtre.

- ça va ? Tu a l'air ailleurs. Demande Alec.

Je sens les draps bougés alors je me retourne vers Alec. Il est maintenant assis en Indien devant moi. Il me regarde avec du questionnement dans les yeux.

- oui ça va...je pensais juste à la pluie. Répondis-je en tournant mon visage vers la fenêtre.

- la pluie ?

- oui. Je pensais à comment j'aimais danser, courir ou même ne rien faire sous la pluie car c'est apaisant.

J'entend un léger rire derrière moi venant de Alec. Alors je me retourne vers lui et vois qu'il secoue la tête en souriant.

- c'est une façon subtile de me demander si j'accepte de venir danser, courir ou ne rien faire sous la pluie avec toi ? Me demande-t-il en me regardant dans les yeux.

- si c'était le cas, tu l'accepterais ?

Je lui souris et fait les yeux de chien battu. Il secoue à nouveau la tête en souriant puis finis par saisir ma nuque et écraser ses lèvres contre les miennes.

- évidemment que j'accepterais. Murmure-t-il contre mes lèvres.

Je me sépare de lui et lui souris avant de me lever d'un coup et de l'entraîner avec moi dans le hall de sa maison.

Je suis vraiment heureuse car il ne m'a pas du tout jugé. Il a tout de suite accepté sans rigoler de moi. Et c'est ce qui me fait l'aimer encore plus. T'as pas intérêt à te casser de ma vie car mon cœur t'appartient.

J'ouvre la porte et me précipite en dehors de sa maison. Je me met à tourner sur moi même en regardant le ciel. La pluie s'abat sur mon visage et je me sens...vivante.

Je me tourne et vois Alec me regarder de loin. Il est toujours dans l'entrée de sa maison. Et quand il me voit, il referme la porte et me rejoins tout en souriant.

- ne pars jamais. Murmurais-je plus pour moi que pour lui.

Enfaîte au fond de moi, même si je sais qu'il ne risque pas de partir, il y a toujours en partie de moi qui a peur. J'ai peur qu'il me laisse, j'ai peur qu'il me trouve ennuyante ou barbante. Je ne veux pas le perdre.

- jamais je ne partirais mon ange. Mon cœur t'appartient et ça, depuis le début...

Je sens mon cœur battre plus vite et des frissons parcourirent mon corps. Comment vous dire qu'en ce moment même, j'ai juste envie de l'embrasser jusqu'à en perdre le souffle. Il ne partira jamais...jamais.

Il saisit mes hanches avant de me coller à son torse et d'approcher ses lèvres des miennes. Mais il s'arrête à quelques centimètres de moi et effleure mes lèvres.

Ses mains exercent une pression plus forte alors je suis obligé de mettre mes mains sur son torse pour essayer de me maintenir en place.

Les frissons ne s'arrêtent jamais car il a décidé de remonter une de ses mains tout doucement le long de mon corps. Ma bouche s'entrouve alors que mon souffle s'alourdit.

- promet moi que c'est pour toujours...murmurais-je alors que je passe de ses yeux à sa bouche.

- je te le promet...répondit-il avant d'écraser ses lèvres contre les miennes.

Et c'est en entendant ses paroles que je me rend compte de la chance que j'ai de l'avoir. Il me comble de bonheur chaque jour. Je t'aime Alec...pour toujours et à jamais.