Realta 2 - La Voyageuse

21 : Évasion (Scène post-générique)

Le fourgon blindé du S.H.I.E.L.D. voyageait depuis deux longues heures. Les trois véhicules lourdement armés qui le suivaient et le précédaient discrètement laissaient parfois entrevoir la lueur de leurs phares au milieu de la pluie, puis ils disparaissaient de nouveau dans la circulation.

Ils étaient invisibles, totalement ordinaires aux yeux des rares usagers qui empruntaient la route à une heure aussi tardive. Totalement indétectables pour d'éventuels guet-apens. Ils ne pouvaient se permettre de perdre leur précieux chargement.

A l'arrière, les trois mutants étaient figés dans un silence glacial. Jared avait les mains enveloppées d'un gantelet de métal, Ross était enfermé dans une cage hermétique fournit en oxygène par de grandes bouteilles. Quant à Destiny, ses yeux et ses mains étaient couverts. Ils ne pouvaient plus agir. Ils ruminaient tous, se remémorant avec fureur leur défaite. Ils brulaient d'aller détruire la famille Stark au complet et de ne laisser sur leur passage que des ruines fumantes.

D'un seul coup, il y eut des bruits de détonation. Leur véhicule fit une violente embardée qui les écrasa le long de la paroi. Ils gémirent. Il y eut plusieurs autres coups de volant et un échange de tirs. Des exclamations ponctuaient les bruits violents. Il se passait quelque-chose dehors.

Puis d'un coup, le silence. Il n'y avait plus que le son de la pluie battante. Pendant de longues secondes, ce fut le seul bruit qu'ils percevaient. Et d'un coup, la porte s'ouvrit. Un jeune homme entra. Il ne devait pas avoir plus de dix-huit ou dix-neuf ans. Les gouttes ruisselaient de ses cheveux et dessinaient les traits élégant de son visage. Sa peau sombre était lisse, aussi impeccable que l'était son costume au tissu lourd et luxueux. Il avait l'air d'un fils à papa qui semblait prêt à reprendre l'affaire de son père. Pourtant, il y avait dans son regard une lueur qui ne trompait pas. Cet homme semblait dénué de bons sentiments.

-Messieurs, mademoiselle, les salua-t-il avec distinction. Quel plaisir de vous rencontrer, vraiment. Permettez-moi de me présenter. Caleb Hayes.

Il tira sur ses manches pour réajuster sa veste avec une coquetterie bien ridicule dans un contexte pareil. Il avait l'air d'un guignol.

-Je suis venu vous faire une proposition que vous ne pourrez pas refuser.

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Enfin fini! C'était sans conteste la partie la plus difficile à rédiger de tout le tome! J'espère qu'elle vous a plu. 

Et vous l'aurez compris, on n'en a pas fini avec les mutants, ni avec Caleb [insérer un rire démoniaque].

Sur ce, bonne soirée et à bientôt pour la deuxième partie.

Pour information, la deuxième partie est bien plus courte que les autres. Peu de chapitres, une intrigue vraiment secondaire, mais je trouvais inutile de la faire durer 15 ans quand je n'avais pas grand-chose à dire. C'est une sorte de petite aventure intermédiaire mais nécessaire pour comprendre la suite des aventures d'Ophélia.