Lui, l'exception de ma vie

Chapitre 28

J'avoue que je n'imaginais pas revoir mon frère là-bas, je n'imaginais pas le revoir tout court en fait...

Je ne savais pas qu'une simple journée pour m'amuser finirai en catastrophe mais bon point : Alvaro a abandonné l'idée de me punir, il est toujours attentif à mes envies ce qui le rend encore plus désirable. 

Je retourne dans ma chambre en attendant qu'il termine son appel avec Diego et m'installe sur le lit où il me rejoint très vite.

Bien que je sois recroquevillé sur moi, il vient me prendre dans ses bras en collant mon dos à son torse. 

Alvaro : je n'aime pas te voir comme ça, si tu veux que je m'occupe de cet idiot tu n'as qu'à me le dire

Je souris légèrement pour essayer de le rassurer puisqu'il examinait la moindre parcelle de mon visage. 

Moi : je vais bien, pas la peine de le tuer je t'assure..

Alvaro : bien mais ça tient toujours

Je ne réponds pas et ferme doucement les yeux en profitant de la chaleur de son corps, je n'ai pas envie de dormir mais j'adore le savoir collé à moi. 

Moi : t'es pas curieux de savoir pourquoi il me cherchait ? 

Alvaro : pas vraiment... enfin tant qu'il n'apparait plus devant toi, sinon je finirai par connaître toute l'histoire 

J'oubliais qu'il savait tout et qu'il pouvait connaître les moindres détails de ma vie en quelques secondes. 

Moi : tu me promets de jamais fouiller dans ma vie ? Je n'ai pas envie d'avoir ma vie mise à nu 

Par contre toi t'es souvent nu devant lui...

Alvaro : je te promets de ne jamais enquêter sur toi, si tu ne veux pas me le dire alors j'attendrai 

Moi : oh c'est pas vraiment très triste tu sais, c'est juste que ça me fait bizarre de le revoir..

Alvaro : t'as envie d'en parler ? 

Moi : c'est rien de très important 

Il me retourne face à lui et s'amuse à enrouler ses doigts dans mes cheveux tout en me souriant comme pour me rassurer

Alvaro : c'est assez important pour que tu finisses dans cet état 

Moi : c'est vraiment une histoire ennuyante, je préfère t'éviter ça 

Je tente d'éviter son regard mais il attrape bien vite mon menton pour me forcer à l'écouter. 

Alvaro : tu m'ennuies jamais Angel.. 

Moi : arrêtes de dire des trucs comme ça ! 

Je m'écarte légèrement pour éviter qu'il ne voit mes joues rougies tandis qu'il explose de rire en me rapprochant à nouveau, déposant par la même occasion un baiser sur mes lèvres. 

Alvaro : sinon quoi ?

Moi : sinon je te raconte pas ! 

C'est pas toi qui voulait pas lui raconter un truc ennuyant ? 

Ta gueule conscience. 

La violence... 

Alvaro : alors j'arrête, tu peux commencer

Je soupire et reviens dans ses bras tout en racontant comment j'ai fait pour me retrouver à Dontos.  

Moi : c'est assez difficile à croire mais les amis de Tobias aimaient beaucoup m'embêter en cours, je séchais beaucoup pour éviter de les croiser mais quand mon frère s'y est mit je pouvais plus disparaître sans raison.