Chapitre 52

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NDA : celui-ci est plus long pour vous faire souffrir plus longtemps ;)

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Ça fait maintenant deux jours que je passe mon temps à pleurer sur le canapé en essayant d'appeler Alvaro qui ne me répond jamais. 

Je n'ai pas mangé ni bu depuis que je suis rentré de cette foutue soirée mais j'avoue que je n'en ai vraiment pas envie, je veux juste lui parler... 

Mon téléphone tombe toujours sur sa messagerie et j'ai juste vu des personnes entrer pour récupérer des affaires à lui sans qu'ils ne répondent à mes questions. 

En voyant le nom de Damian s'afficher à l'écran, je me dépêche de répondre en espérant avoir des nouvelles de lui. 

Moi : allô ? Comment va Alvaro ? Tu as des nouvelles de lui ? 

Damian : calmes toi Angel, Esteban et moi voulions te rendre visite mais on nous a interdit l'accès en bas c'est pour ça que je t'appelle. 

Ils leur ont interdit l'accès ? Ça n'a aucun sens, mes amis ont le droit de me rendre visite depuis que je suis ici, c'est Alvaro qui m'a dit que j'avais tous les droits. 

Plus maintenant apparemment. 

Damian : Esteban voulait te parler, je te le passe 

Esteban : allô ? 

Moi : dis moi qu'il va bien ! Il ne me répond pas depuis-

Esteban : calmes toi Angel, je comprends rien à ce que tu dis 

Je souffle un coup et me mordille les doigts en attendant les réponses d'Esteban. 

Esteban : qu'est-ce qu'il t'a dit exactement ce soir là, Diego m'a juste dit que c'était la merde mais personne ne m'a raconté précisément ce qu'il s'est passé 

J'essaye de prendre mon souffle malgré les hoquets dus à mes pleurs et lui avoue mon énorme bêtise. 

Moi : j-je... j'ai dit à une femme que son fils était pas mort alors qu'Alvaro m'avait dit de garder le secret

Esteban : pour l'affaire de Martinez ? 

D'une petite voix, je lui confirme bien qu'il s'agit de cette histoire. 

Moi : oui...

Esteban : oh putain, je comprends mieux !

Il laisse échapper des injures en se parlant à lui même avant de se souvenir de mon existence. 

Esteban : bon, t'as grave merdé. 

Moi : je sais merci... 

Esteban : et il t'a dit quoi après ? Je le connais par coeur ce type alors je te dirai si c'est vraiment grave

Moi : "dégages d'ici" et ensuite il a interdit Diego de m'accompagner. Depuis il répond pas à mes appels et des gars sont venus prendre des affaires à la maison... Je sais plus quoi faire Esteban ! 

Ma voix traduit tout mon désespoir. Un silence pesant suit mes paroles accompagné d'un long soupire qui me confirme le pire ce qui ne fait qu'accentuer mes pleurs. 

Moi : c'est si grave que ça ? 

Esteban : ouais. 

J'ai l'impression qu'on me plante un couteau en plein coeur, ma respiration se coupe mais pourtant il reprend comme pour m'enfoncer encore plus. 

Lui, l'exception de ma vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant