Chapitre 65

1.4K 175 86
                                    

Point de vue d'Alvaro 

Qui est l'idiot qui a interdit à Angel de venir me voir ? 

Alors... je veux pas me faire tuer mais il me semble... si je ne me trompe pas... QUE C'EST TOI ! 

Arrêtes de crier j'ai déjà mal à la tête.

En même temps si t'arrêtais de penser à ton petit oméga.. 

Je ne supporte plus de ne pas le voir, ça ne fait que quatre mois et je suis censé en attendre encore 20 putain ! 

Mon imbécile de frère n'a même pas pu avoir de bonnes informations, j'avais promis à Angel que ça serait pour 18 mois. 

Et je crois que je vais être le premier à craquer, comment il va de son côté ? 

Est-ce qu'il mange bien au moins ? Je devrais demander à Diego de vérifier qu'il ne se gave pas de fraisiers en oubliant le reste de sa nourriture. 

Et comment il supporte mon absence ? Est-ce qu'il s'est trouvé quelqu'un d'autre ? 

Arrêtes de faire comme si c'était ça qui t'inquiétait alors que dès que tu fermes les yeux tu l'imagines déjà-

Nu avec les yeux à moitié clos en train de me supplier de le faire se sentir bien, son dos cambré en maximum alors qu'il essaye de bouger entre mes mains.. 

Pauvre Angel, j'ai déjà pitié de lui pour ce qui l'attend dès que tu sortiras...

Gardien : Sanchez, y a Diego qui est là 

Je lui fais signe de le laisser entrer en ne bougeant pas de mon lit, cet imbécile doit sûrement en profiter pour faire des conneries derrière mon dos. 

Son sifflement admiratif me force à ouvrir les yeux et je le vois admirer ma cellule. 

Diego : à la base j'avais de la peine pour toi parce qu'Angel ne peut pas venir mais s'il voyait ta cellule, il serait plus du tout triste

Moi : m'en parles pas, j'aurais jamais dû lui interdire. 

Diego : C'est pour son bien et puis franchement il a déjà assez de peine comme ça sans te voir

Moi : il a de la peine ? 

Il s'installe en face de moi en s'amusant avec les livres que je fais semblant de lire pour passer le temps. 

Quand t'es pas trop occupé à t'imaginer en train de détruire le cu- je m'arrête ici pour ma propre sécurité. 

Diego : il faisait que chialer 

Moi : il a arrêté ? 

Tu veux sincèrement qu'il passe son temps à te pleurer pour t'assurer qu'il reste avec toi pour toujours ? T'es vraiment horrible. 

J'ai jamais dit ça.

Ouais mais tu l'as pensé assez fort pour que je le comprenne. 

Diego : pas vraiment.. 

Il prend un des biscuits qui traîne sur la table et l'agite sous mes yeux pour s'assurer qu'il n'est pas empoisonné ou autre. 

Diego : disons qu'il s'est pas mal rapproché de ta mère et elle l'a beaucoup aidé. Mais maintenant il s'est beaucoup isolé, il reste chez lui toute la journée ou ne sort qu'avec son chauffeur 

Lui, l'exception de ma vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant